À la radio, depuis 2014, Léa Salamé mène des interviews dans Le 7/9 (devenu Le 7/10 depuis septembre 2023) sur France Inter. En 2017, elle devient la co-animatrice de cette tranche d'informations, en compagnie de Nicolas Demorand.
Sur recommandation de son père, Léa Salamé est reçue par Jean-Pierre Elkabbach et entre comme stagiaire au LCP AN/Public Sénat où elle commencera sa carrière d'animatrice à ses côtés avec l'émission Paroles du monde.
Le , le ministre de l'Écologie Nicolas Hulot annonce sa démission du gouvernement en direct sur le plateau de la matinale qu'elle présente[18]. Elle est critiquée, ainsi que son confrère Nicolas Demorand, pour avoir diffusé une vidéo d'autocongratulations sur le site web de France Inter quelques minutes après l'annonce de la démission[19]. Elle annonce ensuite regretter d'avoir publié cette vidéo[20].
En , France Inter diffuse la saison 2 de son émission Femmes puissantes. Elle mène alors des entretiens avec Anne Hidalgo, Aya Nakamura, Christine Lagarde et la colonel Karine Lejeune[23]. Elle décline cette émission sous la forme de deux livres publiés aux éditions des Arènes en 2020 et 2021[24].
À la rentrée 2023, elle quitte l'interview de 7h50 pour celle de 9h20 dans la Matinale de France Inter. Cela représente une occasion de faire des portraits au long cours de personnalités du monde de la culture, à l'instar de Victoria Beckham ou encore Anna Wintour[25],[26].
Télévision (depuis 2003)
2003-2006: Public Sénat
C'est au sein de la rédaction de Public Sénat que Léa Salamé fait ses débuts en télévision, en présentant notamment le magazine Paroles du monde et les tranches d'informations[réf. nécessaire].
2006-2010 : France 24
À partir de , Léa Salamé travaille pour la chaîne d'information internationale française en continu France 24, tout juste créée[5]. En alternance avec Antoine Cormery, elle présente la tranche d'information du soir en direct, appelée La Soirée, de 21 heures à minuit, puis de 20 heures à minuit à partir d'[27].
2010-2014 : I-Télé
Fin 2010, elle quitte France 24 pour rejoindre I-Télé[28]. En , elle présente l'émission Élysée 2012 avec Michel Dumoret, chef du service politique, dans la perspective de l'élection présidentielle française de 2012, du lundi au vendredi à 21 h 15[29]. En , elle reprend la présentation de la tranche entre 17 h et 20 h avec Marc Fauvelle[30]. À la rentrée 2012, cette tranche est diffusée de 18 h à 22 h en incluant l'émission 20 h Foot[31]. À la rentrée 2012, elle présente l'émission de débat On ne va pas se mentir, du lundi au jeudi de 21 h 15 à 22 h[32]. L'année suivante, elle anime l'émission Ça se dispute sur la même chaîne, où elle arbitre les débats entre les journalistes d'alors Éric Zemmour et Nicolas Domenach.
Fin , elle quitte On n'est pas couché après deux ans de participation et des prestations globalement appréciées[40]. Elle préfère à l'émission de Laurent Ruquier un magazine politique qui débute à la rentrée 2016. La productrice Catherine Barma comprend sa décision car le fait d'animer une émission politique était « son rêve »[41]. Depuis le , elle présente L'Émission politique sur France 2 ; avec David Pujadas de à , puis seule à partir de avec une formule remaniée. Ce magazine, qui remplace Des paroles et des actes, a lieu deux jeudis soir par mois, en première partie de soirée[42].
À partir du , Léa Salamé est à la tête d'une émission culturelle, Stupéfiant ![43], diffusée sur France 2, trois mercredis par mois, en deuxième partie de soirée. Depuis le , l'émission est diffusée tous les lundis, toujours en deuxième partie de soirée. Désormais diffusée sur France 5 à partir de , elle change de nom et de format et devient Le Doc Stupéfiant[44].
À la suite de la décision de Laurent Ruquier d'arrêter On est en direct, c'est Léa Salamé qui prend les commandes du nouveau talk-show du samedi soir. Nommé Quelle époque ! , il s'inscrit dans la lignée des précédents talks du samedi soir. Cette émission permet le grand retour de Christophe Dechavanne en la qualité d'« invité permanent » ; il donne ainsi son avis tout au long de l'émission.
Le , elle anime avec David Pujadas l'émission 15 minutes pour convaincre sur France 2 qui permet à tous les candidats de l'élection présidentielle de présenter leur projet en quinze minutes face aux questions des deux journalistes[46].
2019 : retrait temporaire lors des élections européennes
Le , Léa Salamé annonce se retirer de L'Émission politique de France 2 ainsi que de la matinale de France Inter[47] pour « éviter tout soupçon de conflit d'intérêts », après l'annonce de la candidature de son compagnon Raphaël Glucksmann aux élections européennes en . Elle conserve cependant les commandes du magazine Stupéfiant ! sur France 2. Cette décision, qui se veut dans l'esprit de la jurisprudence Anne Sinclair amorcée par Anne Sinclair en 1997 sur TF1, agace la journaliste Audrey Pulvar, ancienne compagne d'Arnaud Montebourg, qui avait subi le même sort en 2012 lorsque ce dernier avait intégré le gouvernement : « En 2019, en France, on continue de reprocher à une femme les opinions politiques de son compagnon. Nous, pauvres petites choses si influençables, incapables de discernement ? Cette mise à l'écart de Léa Salamé est injuste et injustifiée »[48].
2024 : Paris 2024 : Merci ! sur France 2 : coanimation avec Nagui
Critiques et rappels à l'ordre
Affaire de l'interview de Carlos Ghosn
Le , Léa Salamé est envoyée à Beyrouth par France Inter pour s'entretenir avec Carlos Ghosn qui venait de quitter clandestinement le Japon où il était inculpé pour détournement de fonds, dissimulation de revenus et abus de confiance dans le cadre de l'affaire Carlos Ghosn. Cet entretien est rapidement critiqué sur les réseaux sociaux[59],[60] et sur certains médias[61],[62], étant perçu comme une démonstration mise en scène de connivence et de complaisance de la part d'une journaliste du service public envers un multimillionnaire ayant fui la justice. Certains détracteurs dénoncent la différence d'attitude, de ton et des questions de la journaliste entre cet entretien — admiratif et axé sur les ressentis de Carlos Ghosn et le mythe de son évasion — et d'autres entretiens perçus comme des interrogatoires hostiles[63], notamment l'entretien avec Philippe Martinez, la veille, dans le cadre des mouvements sociaux contre le projet de réforme des retraites, ou celle de Jean-Luc Mélenchon[64].
Affaire de l'interview de Jean-Luc Mélenchon
Concernant l'entretien avec Jean-Luc Mélenchon d' dans On est en direct, après avoir été saisi à sept reprises, le Conseil de déontologie journalistique et de médiation (CDJM) l'a « rappelée à l'ordre »[65],[66],[67]. Trois des saisines lui reprochaient « son ton, jugé irrespectueux et agressif » mais le CDJM a rappelé que « les journalistes sont libres du ton et du style qu'ils adoptent, choix qui relève de l'éditorial, même si on peut déplorer qu'il varie en fonction des interlocuteurs »[66],[65]. Il a par contre suivi les saisines lui reprochant d'avoir manqué aux règles de déontologie en affirmant avec insistance « sans la moindre preuve » ni vérification des faits qu'il y a « des quartiers où les islamistes ont pris le pouvoir aujourd'hui en France »[66],[65].
↑« Nicolas Hulot : "Je prends la décision de quitter le gouvernement" », France Inter, (lire en ligne, consulté le ).
↑« «Allô la Terre» : Léa Salamé et Nicolas Demorand appelés à la raison après leur interview de Nicolas Hulot », tvmag.lefigaro.fr, (lire en ligne, consulté le ).
↑« «Un moment de grâce» : Léa Salamé regrette ses propos après son interview de Nicolas Hulot », tvmag.lefigaro.fr, (lire en ligne, consulté le ).