Le colonel Majou est né sous le nom de Louis Jacques Luc Majou des Cars le à Mouilleron-en-Pareds, bien que ses parents aient résidé au bourg voisin de La Couture. Il est baptisé protestant le lendemain[2]. Son père est propriétaire terrien (seigneur des Pacaudières et des Cars) et meurt tôt, le laissant orphelin à 17 ans.
On ne connaît que peu d'éléments de sa vie avant la Révolution. Héritant de quelques affaires d'armement à La Rochelle, il a probablement suivi des études de droit dans cette ville, où il résidait de façon certaine pendant sa jeunesse.
Engagé dans l'armée d'active, Majou suit Bonaparte en Italie. Dans ses Mémoires, Antoine Sérieys rapporte que ce dernier, alors commandant de la place de Legnague, fut près d'être exécuté sommairement par des paysans. La scène se déroule le 25 germinalan V : envoyé comme émissaire par le général Monleau, Majou parlemente avec les autorités d'un village situé près de Florence. Un Italien dirige son arme contre l'officier, qui ne doit la vie sauve qu'à l'intervention du curé[4].
↑Louis Bastide, « Les Bouquet de Vendée », Bulletin de la société de l'histoire du Protestantisme français, vol. 61, no 4, , p. 302–309 (ISSN0037-9050, lire en ligne)
↑Antoine Sérieys, Mémoires politiques et militaires : pour servir a l'histoire secrète de la révolution française, F. Buisson, (lire en ligne), p. 200
↑Pierre-Charles Desrochers, Nécrologe de 1832 ou notices historiques sur les hommes les plus marquans tant en France que dans l'étranger, morts pendant l'année 1832, chez l'auteur, (lire en ligne)