Architecte en chef des bâtiments civils et palais nationaux Urbaniste et urbaniste-conseil des villes de Rennes, Rouen, Cachan, Orléans, Cachan enseignant à l'École des beaux arts
Dans l'entre-deux-guerres, il collabore avec les architectes Michel Roux-Spitz et Roger-Henri Expert. Il est nommé architecte en chef de la reconstruction de Coutances en 1944 et de Saint-Malo à partir du , puis architecte en chef des bâtiments civils et palais nationaux en 1955. Il collabore de l'après-guerre à la fin de sa vie avec l'architecte Roman Karasinsky. Il reçoit une commande publique considérable qui fait de lui l'un des architectes les plus prolifiques des Trente Glorieuses. Il est urbaniste et urbaniste conseil des villes de Rouen, Rennes, Orléans et Cachan.
1944-1960 : Reconstruction de Saint-Malo et de Coutances, en grande partie détruites lors de la Seconde Guerre mondiale. Il s'agit de travaux assez « conservateurs », respectant l'échelle et le tissu des quartiers reconstruits. La rue Thévenard et la cour des immeubles de l'îlot 9 avec les grès émaillés d'André Bizette-Lindet.
à partir de 1962 : Urbaniste de la ville nouvelle d'Orléans-La Source (Loiret). Il y réalise notamment l'architecture du bâtiment des chèques-postaux, le centre administratif du Parc floral ainsi que le château d'eau[1],[2]
1982-1984 : reconstruction « à l'identique »[5] du pont des Arts à Paris, passerelle piétonne effondrée en 1979 des suites de collisions avec des bateaux. Il a retravaillé les plans de façon que les arches du pont des Arts s'alignent sur celles du pont Neuf.
1982-1987 : Modernisation du bâtiment voyageurs et création d'un parking attenant sur deux niveaux en couverture des voies et de plain-pied avec le niveau principal de la gare de Rouen-Rive-Droite. Réalisation d'une vaste salle des échanges équipée d'escaliers mécaniques, d'une salle d'attente et d'une aire bagages-consigne automatique [6]
↑La passerelle reconstruite par Louis Arretche compte deux arches de moins que l'original de Louis-Alexandre de Cessart. Cette reconstruction s'apparente donc plutôt au pastiche.