Louis(e) est une série française créée par Thomas Perrier et Fabienne Lesieur, réalisée par Arnauld Mercadier et diffusée en France à partir du sur TF1. Elle met en scène la vie d'une femme trans qui retrouve ses enfants.
Synopsis
Après une disparition de sept ans, Louise emménage en face de chez Agnès. Elle souhaite revoir les enfants qu'elle a eus avec Agnès quand elle était un homme, Louis. Parviendra-t-elle à se faire accepter, après une telle absence ?
France : 4,58 millions de téléspectateurs (18,8 % de part d'audience)[1] (première diffusion)
Synopsis
Agnès découvre que sa nouvelle voisine est son mari. Partie sept ans auparavant, elle a effectué une opération de réassignation sexuelle et est devenue Louise. Celle-ci souhaite retrouver ses enfants Clara et Sam, quitte à aller en justice pour obtenir leur garde. Agnès a refait sa vie avec Adrien, qui souhaite que le divorce entre Agnès et Louise soit prononcé. De son côté, Louise commence à travailler comme médecin à l'hôpital.
France : 4,10 millions de téléspectateurs (20,2 % de part d'audience)[1] (première diffusion)
Résumé détaillé
Après être intervenue lors d'une soirée pour récupérer Clara, Louise a été filmée en train de révéler qu'elle est son père, et la vidéo fait le tour du lycée. Louise et sa famille ne peuvent plus cacher son passé. Clara insiste pour que Louise porte plainte contre l'homme qui l'a agressée.
Accueil
La presse annonce la diffusion de la série en soulignant son caractère innovateur : « pour la première fois, une série française choisit une héroïne transgenre pour personnage principal[2] », « Louise est la première héroïne transsexuelle de la télé française[3] ». Des critiques y voient une volonté de « renouveler les codes de la fiction française[4] ».
La directrice artistique responsable de la fiction présente la série comme « une autre façon de montrer notre société dans sa diversité. Nous raconterons ici l’amour, le couple, la filiation de manière différente[2] ». La productrice Delphine Claudel déclare qu'il s'agit aussi « d’améliorer la visibilité des personnes transgenres[2] ». Ce choix est vu comme un signe de l'évolution des mentalités en France[5].
Des femmes trans interrogées apportent des jugements variés, parlant d'agréable surprise tout en critiquant les défauts dans les représentations et la narration, qui reflètent encore certains préjugés[6],[7].
Les critiques de télévision regrettent que l'actrice principale ne soit pas elle-même une femme transgenre[2],[8],[9]. La directrice de casting a expliqué qu'une actrice transgenre avait été retenue mais s'était désistée[10]. Le titre de la série est aussi critiqué, car il « pourrait évoquer à certains le cliché selon lequel une personne trans n'est jamais vraiment ni un homme, ni une femme[11] ».
L'accueil de la critique est partagé mais globalement positif : Paris Match trouve l'héroïne « drôle et attachante[3] », alors que Libération juge la série « un peu caricaturale[2] ». Pour Huffington Post, elle « aborde avec justesse les difficultés vécues par les personnes trans[11] ». De son côté, Vanity Fair conclut à un « naufrage[12] ». Le Point apprécie un ensemble « souvent drôle, rythmé, dramatique à souhait[13] ». Le Figaro salue « une belle fiction sur la tolérance[14] ».
La presse se fait l'écho des réactions des téléspectateurs sur internet. La série a fait partie des sujets les plus commentés sur Twitter le soir-même[15]. 20 minutes observe que « les internautes ont surtout salué « le message de tolérance » de la série et l’audace de TF1 de donner de la visibilité à la question trans en prime time[16] ». Dans l'ensemble, les téléspectateurs se disent séduits et bluffés par la performance de Claire Nebout[17].