De nos jours, les plages de sable à Saint-Martin sont d'une importance économique majeure par l'attrait touristique qu'elles représentent. Bien entendu, le reste du littoral (grèves et falaises) est tout aussi important par la diversité[1] des paysages qu'il procure et par les écosystèmes qu'il abrite. La longueur des côtes de la partie française fait à peu près 39 km de long (plus 6 km pour l'île Tintamarre) dont environ 20 km de plages[2].
Au plan géomorphologique la plupart des plages de Saint-Martin sont des tombolos (cordons d'accumulation de sable, fossilisé ou non)[4], créant une lagune (qui ici est dite « étang ») d'eau saumâtre entre la mer et la terre ferme. Ces lagunes ont un écosystème totalement différent des lagons.
Certaines plages conservent une passe (un chenal) entre l'étang qu'elles limitent et la mer. Cette passe peut être ouverte en permanence (tel à la plage de la baie de l'Embouchure) ou temporaire en fonction du volume des pluies ou de la force des raz-de-marée (tel sur les plages de Grand-case ou de Friars bay).
Plage de la Baie de la Potence (ou de Galisbay). Cette plage encore en sable tout du long en 1974 en a été peu à peu totalement pillée par les prélèvements humains et son urbanisme. À ce jour il en reste moins de 27 %.
Plage de Cul-de-sac anciennement dite de « la barrière ». Vers « 1975 », elle a été agrandie artificielle par pompage des sédiments de la baie déversés (pour partie) dans la mangrove) d'origine. On y trouve le quai d'embarquement des navettes vers l'îlet Pinel, des barques de pêcheurs, des bateaux au mouillage. Chaque année le s'y déroule la grande fête populaire dite « Fish day »[10].
Plage des Grandes cayes, sur la route de la décharge. (Fait partie de la réserve naturelle marine).
Plages de l'îlet Pinel, au nombre de trois (Ouest, Est et Nord). Celle de l'Ouest ayant des aménagements touristiques. (Gérées par la réserve naturelle marine).
Plage « Famille Hunt », devant les bâtiments dont la construction fut interrompue par décision judiciaire.
Plage de Cupecoy, s'agissant plus exactement d'une succession de petites plages légèrement moins fréquentées au pied des falaises orangées du lieu-dit Cupecoy, dans la proximité ouest de Maho. Il s'agit des dernières plages avant de franchir la frontière française du côté ouest de l'île. Du fait de l'orientation vers l'ouest et de l'isolation au pied des falaises, il s'agit des meilleures plages pour admirer le coucher de soleil à Sint Maarten. La plage de Cupecoy est réputé pour être gay friendly, ainsi que naturiste à certains endroits. Aucun autobus ne se rend à Cupecoy, l'endroit le plus proche desservi par eux est Maho (2.5 km).
Plage de Mullet Bay, regroupe un grand nombre de Saint-Martinois le week-end, particulièrement le dimanche. Il s'agit d'une assez grande plage d'environ 500 m, située entre le village de Maho et la colline de Cupecoy, bordée par le parcours de golf de Mullet Bay. Un bar/bbq/sacks se trouve au sud de la plage, un grand parking très prisé le week-end est situé juste derrière la plage. Peu d'autobus font le crochet jusqu'au parking, le plus simple est alors de se rendre en bus à Maho puis d'effectuer le reste du trajet à la marche (cinq minutes). Comme sur une majorité des plages caribéennes, l'eau y est calme et limpide la plupart du temps ; il arrive cependant en période de tempête (parfois au large, ou la veille) que la houle se forme, l'eau se trouble alors légèrement et des vagues inhabituellement hautes frappent le bas de la plage. En plus d'une exposition à un espace très dégagé de la Mer des Caraïbes, cette agitation occasionnelle est principalement due à un dénivelé sous marin assez brutal qui « creuse » la vague lorsque l'onde racle le rivage.
Plage de Maho(Airport beach), célèbre plage située au pied de la piste de l'aéroport international Princesse-Juliana (SXM), séparée uniquement par une barrière métallique et l'étroite Beacon Hill road. Cette plage se situe entre le village de Maho et la pointe de Beacon Hill, à l'extrémité ouest de Simpson Bay. Elle est accessible en véhicule par Maho uniquement. Le bar situé au sud de la plage (côté opposé à Maho) met à disposition un tableau d'affichage indiquant les heures des prochains décollages et atterrissages. Bien qu'aux yeux des visiteurs il s'agisse d'un incontournable de l'île, il est déconseillé de fréquenter l'espace situé dans l'alignement des décollages et atterrissages des avions, pour des raisons sanitaires (gaz toxiques) et sécuritaires (prise du souffle des réacteurs).
Plage de la Greatbay (GrootBaai), le long de la ville et toute attenante. Aménagée par une « promenade » hors sable comme à Deauville. au centre un quai reçoit les navettes maritime transportant des passagers des navires de croisières. Par internet on visionne en direct une webcam qui filme en streaming ce coin de quai, une autre webcam transmet des images toutes les cinq secondes. depuis l'ouest de la plage.(Liens ad hoc en attente).
Plage de Mullet bay : ?? m. Quartier des Low-lands
Plage de Maho(Airport beach): ?? m. Quartier des Low-lands
Plage de Burgueux : ?? m. Quartier des Low-lands
Plage de Simsonbaai (Long beach) : ?? m. Quartier des Low-lands
Plage de Lay bay (Pelican): ?? m. Quartier de KoolBaai
Grève de KoolBaai : ?? m. Quartier de KoolBaai
Grève de Kay bay : ?? m. Quartier de KoolBaai
Plage de Little bay : ?? m. Quartier de Klein Baai
Plage de GrootBaai (Philipsburg) : ?? m. Quartier de Philipsburg
Grève de Pointe Blanche : ?? m. Quartier de Pointe-Blanche
Grève de Back bay : ?? m. Entre Pointe-Blanche et Guana Bay
Grève de Geneve bay : ?? m. Entre Pointe-Blanche et Guana Bay
Plage de Guana Bay : ?? m. Entre Pointe-Blanche et Guana Bay
Plage de Dawn beach : ?? m. Quartier de Ravine-rouge
Plage de Oyster pond : ?? m. Quartier de Oyster-pond
Sources
« Carte de Randonnée au 1:25.000, St.Martin & St.Barthélemy n°4606GT ». éd. 2014, IGN Paris, TOP 25, Série Bleue, « Commander online »
Articles connexes
L'Estran (ou zone de marnage, zone intertidale) est un biotope spécifique.
Notes et références
↑Battistini R., Hinschberger F., « Cordons et lagunes du littoral de Saint-Martin (Antilles françaises), Dynamique et problème d’aménagement ». 1994, in : R. Maire, S. Pomel et J.-N. Salomon (dir.) – Enregistreurs et indicateurs de l’évolution de l’environnement en zone tropicale, Espaces Tropicaux n°13, Presses Universitaires de Bordeaux, pp. 331-344.
↑Pour mémoire, l'île principale Saint-Martin comporte près de 70 km de côtes au total.
↑Bermond G. & Chaperon P., « La crue du 15 septembre 1975 (Cyclone Eloïse) à Saint-Martin ». ORSTOM (Office de la recherche scientifique et technique outre-mer) organisme aujourd'hui remplacé par l'IRD (Institut de recherche pour le développement), Fort-de-France, Martinique, octobre 1975.
↑Westercamp D., Tazieff Haroun, « Guides géologiques régionaux : Martinique, Guadeloupe, Saint-Martin, La Désirade ». 1980, Paris, ed. Masson, 135 p.
↑, « Encyclopédie du littoral ». 2010, éd. Actes Sud Nature, Arles (France), Coédition Conservatoire du littoral, 936 pages, (ISBN978-2-7427-8968-9)
↑Lionel Jospin, Dominique Voynet, « Décret n°98-802 du 3 septembre 1998 portant création de la réserve naturelle de Saint-Martin (Guadeloupe) ». Legifrance, « Lire online »