Cet article tente de recenser les principales fontaines disparues de Paris, en France.
Beaucoup des fontaines de Paris bâties durant les siècles ont été remplacées ou détruites. Cette liste recense les fontaines disparues les plus connues. Pour certaines, une confusion dans les noms d'usage peut exister.
Fontaine de l’Échaudé (1624-1880), appelée aussi fontaine des Marais du Temple, à l'angle de la rue Vieille-du-Temple et rue du Poitou, Augustin Guillatin, architecte, restaurée par Jean Beausire.
Fontaine du marché Saint-Martin (1811-) à l’intérieur du Marché Saint-Martin. Construite entre 1811 et 1816 par Antoine-Marie Peyre, architecte.
Fontaine du Temple (1700-), rue du Temple, Jean Beausire, architecte. Reconstruite pendant le Premier Empire par Louis-Simon Bralle et ensuite détruite.
Fontaine de la Grève (1625-1674), place de Grève. Construite par Augustin Guillain, architecte et Franceso Bordini, sculpteur. Détruite en 1638 et reconstruite par le même architecte pour être finalement détruite en 1674.
Fontaine du Parvis Notre-Dame (1625-1748), sur le parvis de Notre-Dame. Construite par l'architecte Augustin Guillain et Francesco Bordoni, sculpteur. Détruite en 1748 et remplacée en 1806 par une fontaine située dans une niche à l'entrée d'un bâtiment de l'hôtel-Dieu sur le côté sud du parvis et aujourd'hui lui aussi détruit.
Fontaine des Tournelles (avant 1716-), située à l'angle de la rue des Tournelles et le square en face de la Bastille.
Seconde fontaine du Parvis Notre-Dame (1806-), sur le parvis de Notre-Dame. Construite par l'architecte Louis-Simone Bralle et le sculpteur August-Felix Fortin. Les vasques de cette fontaine ont été transportées à l'hôpital Lariboisière.
Fontaine Saint-Côme, à l'angle de la rue de Codeliers et de la rue de la Harpe. Construite au XVIe siècle par Jean Beausire contre le mur de l’église Saint-Côme-Saint-Damien.
Fontaine des Cordeliers (1717-1875), rue des Cordeliers, construite probablement par l'architecte Jean Beausire. Détruite lors du prolongement du boulevard Saint Germain.
Fontaine de Laborde (1852-1968), square Marcel-Pagnol, anciennement square de Laborde. Gabriel Davioud, architecte. Remplacée par la fontaine Marcel Pagnol en 1990.
Fontaine Popincourt, aussi appelée fontaine de la Charité, fontaine du Pélican ou fontaine Saint-Ambroise (1808-1860), rue Popincourt. En subsiste un bas-relief sur le mur du 48, rue de Sévigné.
Fontaine de la porte de la chapelle (1935 - 2014), porte de la Chapelle. De style Art déco, elles sont déposées lors des travaux de la ligne 3 du tram puis détruites lors de leurs entreposage[2].
19e arrondissement
Fontaine Riquet (1978-), à l'angle de la rue de Flandres et de la rue Riquet. Martin S. Van Treeck, architecte.
Amaury Pineu-Duval, Les fontaines de Paris anciennes et nouvelles..., Paris, Bancé ainé éditeur, 1828 - [lire en ligne] sur le site Google Books.
Marie-Hélène Levadé (photogr. Hughes Marcouyeau), Les Fontaines de Paris : L'eau pour le plaisir, Paris et Bruxelles, Éditions Chapitre Douze, , 592 p. (ISBN978-2-915345-05-6).
Dominique Massounie (dir.), Pauline Prévost-Marcilhacy (dir.) et Daniel Rabreau (dir.), Paris et ses fontaines : De la Renaissance à nos jours, Paris, Délégation à l'action artistique de la ville de Paris, coll. « Paris et son patrimoine », , 318 p. (ISBN2-905-118-80-6).