Cet article recense les élections ayant eu lieu entre 1701 et 1773. À partir de l'année 1774, les élections font l'objet d'un article spécifique par année.
Le Parti tory conserve une majorité absolue mais amoindrie des sièges. Sidney Godolphin et le duc de Marlborough conservent la direction du gouvernement de coalition.
Le Parti tory remporte une large majorité des sièges. Le gouvernement de coalition prend fin ; Robert Harley, premier lord du Trésor, dirige le nouveau gouvernement tory.
Le Parti tory conserve la majorité absolue des sièges. Robert Harley demeure à la tête du gouvernement. En , toutefois, le nouveau roi George Ier le démet et nomme un gouvernement whig, mené par Charles Townshend, le vicomte Townshend.
Le Parti whig, qui a la faveur du nouveau roi, remporte une large majorité des sièges. Charles Townshend, le vicomte Townshend (whig), demeure à la tête du gouvernement.
Après plusieurs semaines, le cardinal Michelangelo de Conti, le candidat voulu par la maison de Bourbon (c'est-à-dire par la France et l'Espagne), est élu à l'unanimité. Il prend le nom d'Innocent XIII.
La loi Septiennal Act de 1715 a abrogé la nécessité d'élire un nouveau parlement tous les trois ans au moins, règle qui datait de la Glorieuse Révolution de 1688. Les élections doivent désormais se tenir au minimum tous les sept ans.
Le Parti whig conserve et accroît sa large majorité des sièges. Robert Walpole (whig) conserve la direction du gouvernement, qu'il exerce depuis . Il est considéré depuis comme le premier véritable Premier ministre de l'histoire du pays, bien que cette fonction ne soit jamais officiellement instituée.
Le cardinal dominicain Pietro Francesco Orsini, candidat de compromis acceptable aux différentes factions, est élu à l'unanimité. Il prend le nom de Benoît XIII.
Résultats précis inconnus. Thomas Clutterbuck demeure secrétaire en chef pour l'Irlande. Ce parlement siège durant trente-trois ans sans nouvelles élections, n'étant finalement dissous en 1760 qu'en raison de la mort du roi George II.
Le Parti whig recule, mais conserve tout juste la majorité absolue des sièges. Sir Robert Walpole demeure initialement Premier ministre, avant d'être démis par une motion de censure à la Chambre des communes en . Spencer Compton, 1er comte de Wilmington (whig) lui succède alors.
Après des décennies au pouvoir sans interruption, les Whigs pratiquent la corruption électorale, et le gouvernement exerce sa mainmise sur un certain nombre de « bourgs pourris ». Le régime des partis n'a plus grand sens ; tout homme politique désirant une carrière de première plan se présente comme whig, sans que cette étiquette ne dénote plus d'ensemble cohérent de convictions.
Pour freiner la corruption, le roi George III interdit à son gouvernement d'utiliser des fonds publics pour financer la campagne des candidats whigs.
Le Parti whig conserve sa majorité écrasante des sièges. Thomas Pelham-Holles, duc de Newcastle, demeure Premier ministre. En , toutefois, le roi nomme le Tory John Stuart, 3e comte de Bute, à ce poste, à la tête d'un gouvernement incluant des membres des deux partis.
Résultats précis inconnus. William Gerard Hamilton devient secrétaire en chef pour l'Irlande. Ce parlement adopte en 1768 la loi Octennial Act, requérant de nouvelles élections aient lieu au moins tous les huit ans.
Le système des partis a quasi-disparu. Les grandes figures des parlements précédents ayant pris leur retraite, la vie politique s'articule en factions autour de personnalités émergentes.
Parlement sans majorité. William Pitt, 1er comte de Chatham (whig ; dit aujourd'hui William Pitt l'Ancien) demeure Premier ministre d'un gouvernement rassemblant diverses factions. À cette date néanmoins, il est physiquement et mentalement malade, incapable d'exercer ses fonctions. Il démissionne en octobre, et Augustus FitzRoy, 3e duc de Grafton (whig) lui succède.