Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.
Géographie
Localisation
Le village est dispersé dans un vallon, au bord de la rivière de la Lauch jusque sur les hauteurs du Petit Ballon, sur un ruisseau qui descend du Hilsenfirst. Les habitants sont baptisés les Linthalois.
La commune est à 2,6 km de Lautenhachzell, 3,2 de Lautenbach, 5,9 de Buhl et 9,5 de Guebwiller[1].
La Lauch, d'une longueur de 47 km, prend sa source dans la commune et se jette dans l'Ill à Horbourg-Wihr, après avoir traversé 18 communes[12]. Les caractéristiques hydrologiques de la Lauch sont données par la station hydrologique située sur la commune de Lautenbachzell. Le débit moyen mensuel est de 0,86 m3/s[Note 1]. Le débit moyen journalier maximum est de 14,3 m3/s, atteint lors de la crue du . Le débit instantané maximal est quant à lui de 17 m3/s, atteint le même jour[13].
Ruisseau le Linthalbach, dans le village.
Réseau hydrographique de Linthal.
Un plan d'eau complète le réseau hydrographique : le lac de la Lauch, d'une superficie totale de 8,1 ha (2,7 ha sur la commune)[Carte 1],[14].
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Lauch ». Ce document de planification concerne les bassins versants de la Lauch, de l’Ohmbach et du Rimbach, dont le territoire s'étend sur 358 km2. Le périmètre a été arrêté le 7 mars 2013 et le SAGE proprement dit a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte « Rivières de Haute-Alsace »[15].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 8,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 551 mm, avec 13 jours de précipitations en janvier et 10,1 jours en juillet[16]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 10,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 320,6 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 36,2 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17,4 °C, atteinte le [Note 2],[18],[19].
Statistiques 1991-2020 et records LINTHAL_SAPC (68) - alt : 488m, lat : 47°56'29"N, lon : 7°06'50"E Records établis sur la période du 01-05-2009 au 04-01-2024
Au , Linthal est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[22].
Elle appartient à l'unité urbaine de Guebwiller[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant huit communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 4],[23],[24]. La commune est en outre hors attraction des villes[25],[26].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (88,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (88,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (72 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (16,4 %), prairies (7,4 %), zones agricoles hétérogènes (2,4 %), zones urbanisées (1,7 %)[27]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Transport collectif : Une liaison par bus est assurée à destination de Mulhouse avec 2 allers-retours quotidiens et à destination de Guebwiller avec 6 allers-retours quotidiens[29].
La première mention du village apparaît dans les archives sous la dénomination de « Lindtal » en 1154[30] époque à laquelle il appartenait partiellement à la prévôté de Lautenbach[31]. Les chanoines de Lautenbach en devinrent les véritables propriétaires en 1363.
Il est gouverné par le chapitre ecclésiastique de Lautenbach propriétaire des terres de cette vallée encaissée et entourée de montagnes jusqu'à la Révolution. À l'origine le village est occupé par une petite communauté de paysans qui vit du bétail et de la transhumance. En 1251, les habitants de Linthal voulurent construire un moulin sans l'accord du chapitre. Ils furent réprimandés et durent démolir le moulin qu'ils avaient déjà installé. Les charrons furent par contre autorisés à couper du bois dans la forêt du Wartbuhl appartenant au chapitre.
Le lent déclin du village
Le village se dépeuple à la suite des différentes guerres du Moyen Âge et des épidémies de peste et de choléra. Après la guerre de Trente Ans le village se repeuple de nouveau grâce à l'arrivée d'habitants originaires de Suisse qui commencent à défricher les forêts sur les pentes de la montagne. C'est à la suite de ces défrichements qu'apparaissent les hameaux où s'installent des marcaires qui vivent de l'élevage du bétail.
Un village indépendant
À la Révolution, en 1797, Linthal devient un village autonome et compte alors 900 habitants. À partir du XIXe siècle, le nombre d'habitants progresse considérablement, passant en 1832 à 1 200 habitants.
Le village se repeuple
L'installation d'usinestextiles et les travaux en forêt procurent du travail à une importante partie des habitants de la vallée. En 1871, Linthal compte 1 222 habitants. Ensuite un lent déclin s'amorce. En 1910, la population chute à 1 003 habitants. La Première Guerre mondiale n'arrange pas les choses, le front qui passe à proximité des montagnes faisant d'énormes dégâts. L'agriculture de montagne en souffre particulièrement et les paysans sont obligés de descendre de la montagne et de s'installer dans les villages.
La Première Guerre mondiale
Commune lourdement marquée par la Première Guerre mondiale. Les troupes allemandes incendient, le , les maisons se trouvant dans l'Unterdorf et le quartier du Hoefen. Les annexes sont évacuées en février et , tandis que les combats font rage au Hilsenfirst. L'usine de tissage Klein frères est partiellement détruite. Après les hostilités, elle est reconstruite. Le futur maréchal Erwin Rommel (1891-1944) fit aussi ses premières armes sur le front du Hilsenfirst.
Les armes de Linthal se blasonnent ainsi : « D'or au tilleul de sinople sur une terrasse de gueules, chargée de deux clous d'argent passées en sautoir[33]».
Le tilleul rappelle l'étymologie du nom de Linthal, la vallée du tilleul, et les clous la clouterie artisanale de la Nagelschmide.
Pour connaitre le blason de Linthal, veuillez consulter l'armorial du Haut-Rhin.
Politique et administration
Budget et fiscalité 2021
En 2021, le budget de la commune était constitué ainsi[34] :
total des produits de fonctionnement : 433 000 €, soit 711 € par habitant ;
total des charges de fonctionnement : 362 000 €, soit 595 € par habitant ;
total des ressources d'investissement : 135 000 €, soit 221 € par habitant ;
total des emplois d'investissement : 244 000 €, soit 401 € par habitant ;
endettement : 326 000 €, soit 535 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
taxe d'habitation : 8,17 % ;
taxe foncière sur les propriétés bâties : 21,82 % ;
taxe foncière sur les propriétés non bâties : 86,62 % ;
taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2020 : médiane en 2020 du revenu disponible, par unité de consommation : 23 710 €[35].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1806. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[42].
En 2021, la commune comptait 586 habitants[Note 5], en évolution de −5,64 % par rapport à 2015 (Haut-Rhin : +0,59 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Jusqu'en 1837, date de construction de cette église, Linthal formait une seule et même paroisse avec Lautenbach et relevait alors du doyenné de Marckolsheim, évêché de Strasbourg. L'église comporte un clocher-porche en vaisseau unique et un chœur à une travée, l'abside étant semi-circulaire.
Cette petite chapelle située au milieu de l'ancien village a été bâtie en 1761[55], comme le prouve la date qui se trouve sur le linteau de la porte d'entrée. Elle était église locale avant la construction de l'église Sainte-Marie-Madeleine. Elle a d'abord été dédiée à Marie Madeleine puis a été consacrée à Notre-Dame des Sept Douleurs après la construction de l'église paroissiale. Un grand Christ en forme de croix se trouve au-dessus de la porte et mentionne l'année 1762. Il a été restauré en 1852, puis lors des différentes rénovations entre 1980 et 1983. Le tableau d'autel représente une crucifixion. Sur la façade occidentale de la chapelle se trouve un Christen bois, qui remonte à 1762[56], et plusieurs fois restauré depuis.
La cloche installée sur le clocher de la chapelle a été commandée en 1655 par le Chapitre de Lautenbach. Sur le fronton de la cloche, on trouve les armes de la ville de Bâle et le nom du fondeur, Rodt Hans Ulrich, ainsi que les patronymes des parrains (ou donateurs): les familles Cladt et Ritter. La cloche a sans doute été fondue à Bâle[59],[60].
L’oratoire du Hilsen a été construit entre 1856 et 1860, à l’initiative de l’abbé François-Joseph Schmidt (1801-1880), premier curé de la paroisse[68].
Oratoire du Hoefen
Comme les cultivateurs des hameaux d’altitude étaient géographiquement éloignés de la « maison de Dieu », le prêtre a doté les hauteurs de lieux de recueillement de proximité[69].
L’oratoire du Kuppelstatt, était situé au milieu de la forêt, sur un piton rocheux et au carrefour des sentiers qui relient, l’un le Remspach à Linthal, l’autre le Remspach au Hoefen. Sa construction semble correspondre à la période 1855 à 1860. Cet oratoire contenait une magnifique Vierge à l’Enfant polychrome plus connue sous la dénomination « Notre-Dame du Kuppelstatt » L’étymologie du mot Kuppelstatt semble être issue des deux mots allemands: Kuppeln (lier, attacher ou faire rencontrer) et Stätte (lieu, endroit ). Il est donc le lieu de rencontre de deux chemins. Il peut aussi signifier l’endroit où les couples ou futurs couples se rencontraient en se donnant rendez-vous.
Durant le premier conflit mondial, cette chapelle a été la cible de tirs croisés entre les troupes allemandes stationnées au Remspach et les soldats français cantonnés sur le versant opposé au Gustiberg et à l’Eck. Plusieurs tranchés creusées par l’armée du Kaiser sillonnent encore de nos jours ce site baptisé «Kapellstellung» dans les comptes rendus et rapports journaliers de l’armée allemande. En 1915, de violents combats faisaient rage dans les proches environs de cet oratoire. Le commandement allemand décida alors de détruire cette bâtisse qui servait de repère à l’ennemi. Il fit appeler le prêtre de Linthal, pour vider la chapelle de son contenu avant la destruction totale. Selon la tradition orale, un soldat a été chargé de porter la Vierge à l’enfant, jusqu’à l’église paroissiale. Elle a été déposée sur l’autel de la Vierge, lieu où elle se trouve encore de nos jours[71],[72]. Le , la paroisse a inauguré un nouvel oratoire, érigé avec les dommages de guerre perçus pour l’ancien, à un nouvel emplacement situé plus près des maisons d’habitation du Niederremspach.
2. La Vierge à l’Enfant.
Cette statue couronnée est représentée comme la femme de l’Apocalypse avec une lune sous ses pieds. D’une hauteur de 1,46m, elle est en bois polychrome, Les ateliers Brutschi de Ribeauvillé l’ont restaurée en 1935. La Vierge hanchée est debout sur un croissant de lune à visage humain. Elle tient le Christ assis sur sa main gauche et un sceptre dans la main droite.
L’enfant, nu croise les jambes, bénit le fidèle de la main droite et tient un globe surmonté d’une croix dans l’autre main. Ses cheveux bouclent en grosses coquilles.
Par-dessus une robe froncée, la Vierge porte une cape drapée de manière traditionnelle, moulant une jambe tout en formant ailleurs de fins plis cassés. L’œuvre la plus proche est la statue de Sainte Catherine qui se trouve dans la basilique de Thierenbach, mais les plis sont également à comparer avec une Vierge conservée à Karlsruhe, dont l’auteur est le sculpteur Hans Wydyz originaire de Meissen en Saxe.
Ce dernier œuvra dans tout le Rhin supérieur depuis Strasbourg jusqu’à Fribourg-en-Brisgau entre 1492 et 1518. Les spécialistes de l’art de la sculpture de la fin du Moyen âge, pensent pouvoir dater cette statue entre 1480 et 1520. Mais les visages épais et graves ne répondent guère aux schémas de la fin du XVe siècle. La polychromie et une restauration hardie en sont probablement la cause.
3. Vers un pèlerinage marial
Après le retour de la statue des ateliers de Ribeauvillé, le prêtre, Alphonse Marrer chargé d’âmes de la paroisse de 1932 à 1937, émit le souhait d’ériger un pèlerinage marial autour de cette Vierge à l’Enfant. L’atelier Brutschi n’avait pas été choisi au hasard puisque le curé Marrer, avant sa nomination à Linthal, occupait un poste de vicaire dans cette cité des Ménétriers.
L’ecclésiastique entreprit alors diverses démarches auprès de l’Evêché de Strasbourg afin d’obtenir cette autorisation. Mais toutes ses demandes furent rejetées par l’Evêque. Il fit néanmoins réaliser avec l’approbation épiscopale, une importante quantité de cartes postales et fit imprimer des images souvenir comportant au recto la reproduction de la statue et sur le verso une prière de dévotion à la Vierge. En 1937 l’abbé Marrer, appelé à d’autres fonctions, quitta la paroisse du Haut-Florival, pour s’installer à Biesheim sur les bords du Rhin. Avec le départ du prêtre, les demandes de pèlerinage furent interrompues, car son remplaçant et le conseil de fabrique ne firent aucune nouvelle démarche.
Un pèlerinage marial ne vit donc jamais le jour à Linthal. Pourtant un article, paru en 1973 dans une publication d’une société de science historique, sur les pèlerinages en Alsace mentionne : « il faut remarquer que, depuis un temps immémorial des pèlerinages d'ordre matrimonial étaient courants : au Schäfertal de Soultzmatt, et à Linthal à la chapelle montagnarde de la Kuppelstatt.»
Les images souvenir et les cartes postales créées par le curé Marrer sont et resteront les seuls témoins d’un pèlerinage inexistant[73] dans le Haut - Florival, un pèlerinage qui devait honorer «Notre Dame du Kuppelstatt»
Chapelle du Niederremspach
Cette modeste chapelle, située à flanc de colline, a été inaugurée le . Elle a été construite après la Grande Guerre grâce à des fonds provenant des Dommages de guerre pour remplacer l'oratoire de la Kuppelstatt qui avait été détruit sur les avant-postes allemands.
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Oratoire de la Nagelschmiede
Située en amont du village, la Nagelschmide se trouve à l'emplacement d'une ancienne clouterie appartenant à la famille Latscha, comme l'indique son nom. Vers 1850 est édifié un oratoire abritant une Vierge à l'enfant désormais déposée dans la salle paroissiale[75].
Fontaine murale en vasque demi-circulaire située 80 rue du Hilsenfirst. Elle aurait été ramenée de Murbach par le premier curé de Linthal. On ne trouve pratiquement plus d'inscription, sauf quelques mots en latin difficilement lisibles[80].
Fontaine circulaire du XIXe siècle
Fontaine de forme circulaire située au centre du village qui pourrait dater du XIXe siècle. Elle servait aux habitants pour se ravitailler en eau[81].
Assiettes exécutées par N. Schettgen, prisonnier interné à Linthal
Guerre 1914-1918 (Collection Henri Leblanc)[83],[84],[85],[86]. Lieu de conservation du tirage Île-de-France ; Yvelines ; Montigny-le-Bretonneux ; Médiathèque du patrimoine et de la photographie (fort de Saint-Cyr).
Personnalités liées à la commune
Jacob Steiner. Il a inventé le concept de ferme-auberge au lendemain de la Révolution. Sa fromagerie produisait d'excellents fromages et des gruyères. C'était un érudit et un prédicateur de renom, un herboriste et un expert de la distillation de gentiane[87].
Charles-Laurent Salch, Nouveau Dictionnaire des Châteaux Forts d'Alsace, Ittlenheim, alsatia, Conception et réalisation Lettrimage, , 384 p. (ISBN2-7032-0193-1)
Husenbourg, co. Lautenbachzell, p. 157, Dessins de relevés et d'illustration sont de Walter Herrmann, André Lerch, Christian Rémy. Images de synthèse de Fabien Postif et Photos de Dominique Martinez
↑Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 21/05/2024 à 02:05 TU à partir des 723 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/01/1951 au 01/04/2024.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Guebwiller comprend deux villes-centres (Guebwiller et Soultz-Haut-Rhin) et six communes de banlieue.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Le Lac du Ballon se trouve en dessus du Grand Ballon. Une route bitumée à droite, s'enfonçant dans la forêt, à la sortie de Linthal, permet d'atteindre le lac.