La ligne de Bonson à Sembadel est une ancienne ligne ferroviaire française à écartement standard à voie unique non électrifiée entre la gare de Bonson (au nord-ouest de Saint-Étienne dans le département de la Loire) et la gare de Sembadel dans le nord du département de la Haute-Loire.
La ligne de Bonson à Saint-Bonnet-le-Château[2] est déclarée d'utilité publique au titre de l'intérêt local par décret le [3]. Ce même décret approuve la convention signée entre le département de la Loire et la Compagnie anonyme du chemin de fer de Saint-Étienne à Saint-Bonnet-le-Château.
Le , un arrêté préfectoral place la ligne sous séquestre, et le suivant, un nouvel arrêté prononce la déchéance de la compagnie. Dès le , un nouvel arrêté préfectoral annonce la mise en adjudication de la ligne. Elle est adjugée à la Banque Parisienne le . Le , la Banque Parisienne rétrocède la ligne et l'ensemble du matériel associé à la Compagnie des chemins de fer d'intérêt local de Loire et Haute-Loire. Cette rétrocession est approuvée par décret le [4].
Les et sont signées des conventions entre le ministre des Travaux Publics et la Compagnie des chemins de fer d'intérêt local de Loire et Haute-Loire pour le rachat de la ligne de Bonson à Saint-Bonnet-le-Château par l'État. Ces conventions sont approuvées le par une loi qui reclasse la ligne dans le réseau d'intérêt général et déclare d'utilité publique la section de Saint-Bonnet-le-Château à Sembadel[5].
Entre Saint-Marcellin-en-Forez et Estivareilles, de nombreuses portions de la ligne ont été transformées en voie verte accessible aux piétons et vélos, sous l'appellation L'Aventure du rail[9],[10].
Notes et références
↑ a et bBulletin officiel de RFF n° 40 de mai 2010 - page 8.
↑Base mistral, voie ferrée, fiche : Saint-Bonnet-le-Château texte intégral (consulté le 4 juin 2010).
↑« N° 17 - Décret qui déclare d'utilité publique l'établissement du chemin de fer de Saint-Bonnet-le-Château à Bonson : 24 septembre 1870 », Bulletin des lois de la délégation du gouvernement de la défense nationale hors de Paris, Versailles, Imprimerie Nationale, xII, vol. 1 « Tours et Bordeaux du 12 septembre 1870 au 21 février 1871 », no 1, , p. 8 - 9 (lire en ligne).
↑« N° 6482 - Décret qui approuve la rétrocession du chemin de fer d'intérêt local de Bonson à Saint-Bonnet-le-Château faite par la Banque parisienne à la Compagnie des chemins de fer d'intérêt local de Loire et Haute-Loire : 27 octobre 1877 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 15, no 361, , p. 746 - 749 (lire en ligne).
↑« N° 12142 - Loi qui, 1° déclare d'utilité publique l'établissement d'un chemin de fer de ou près Sembadel, sur la ligne d'Ambert à Darsac, à Saint-Bonnet-le-Château ; 2° incorpore dans le réseau général le chemin de fer de Saint-Bonnet-le-Château à Bonson et approuve deux conventions passées avec la Compagnie des chemins de fer d'intérêt local de Loire et Haute-Loire pour le rachat dudit chemin de fer : 24 juillet 1882 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 25, no 713, , p. 121 - 124 (lire en ligne).
↑« N° 14213 - Loi qui approuve les conventions passées, les 26 mai et 9 juin 1883, entre le ministre des Travaux publics, et la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée : 20 novembre 1883 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 28, no 834, , p. 325 - 333 (lire en ligne).
↑« N° 17490 — Loi qui concède diverses lignes de Chemins de fer à la Compagnie des Chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée : 2 août 1886 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 33, no 1036, , p. 633 - 634 (lire en ligne).
↑Journal officiel de la République française du 18 avril 1996 page 5954.
Pierre Gouttefangeas et Pierre Simonet (préf. Jean-Paul Quatresous), Histoire du rail en Livradois - Forez, La Roche Blanche, La Régordane, , 128 p. (ISBN2-906984-18-3)
J.B. Robert, « Une voie ferrée secondaire dans le Massif Central. La ligne de Saint-Etienne (Bonson) à Sembadel et ses rapports avec la vie environnante », Les études rhodaniennes, vol. 19, nos 1-2, , p. 43-61 (lire en ligne)