Ligne 51 (Infrabel)

Ligne
51
Ligne de Bruges à Blankenberge
Image illustrative de l’article Ligne 51 (Infrabel)
Carte de la ligne
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Historique
Mise en service 1863
Électrification 1954
Caractéristiques techniques
Numéro officiel 51
Longueur 14,9 km
Vitesse de référence 120
Écartement standard (1,435 m)
Électrification 3000 V continu
Nombre de voies Double voie
Trafic
Propriétaire Infrabel
Exploitant(s) SNCB

La ligne 51 est une ligne ferroviaire belge, propriété d'Infrabel, qui relie les gares de Bruges et de Blankenberge.

Les kilométrages de cette ligne et de celles qui en dépendent (51A, 51A/1, 51B) sont calculés à partir de Bruxelles, continuant ceux de la ligne 50A : en effet, la carte technique du réseau Infrabel mentionne un pont mobile au PK 108,015 de la ligne 51A/1 peu après la gare de Zeebruges-Village et un autre au PK 101,993 de la ligne 51B, entre les bifurcations Y Canal Baudouin et Y Pélican.

Histoire

Mise en service (-)

La ligne de Bruges à Blankenberge est mise en service le par la Compagnie du chemin de fer de Bruges à Blankenberghe. Elle est prolongée de Blankenberge à Heist le [1].

Évolution (-)

La ligne est reprise en par l'administration des chemins de fer de l’État belge.

En , la mise en service de la nouvelle ligne 51A provoque la suppression du trafic entre Blankenberge et Heist, la ligne est déferrée en . Son tracé va cependant être repris en pour prolonger le tramway 1 Ostende - Blankenberge vers Heist et Knokke.

La concurrence routière (-)

En , une ligne d'autobus privée est mise en service par un autocariste de Bruges, Arthur Linglez, en suivant la ligne ferroviaire, la loi n'imposant à cette époque qu'une autorisation royale malgré la concurrence avec la ligne ferroviaire[a],[4].

En , le permis de l'autocariste étant arrivé à son terme, la Société nationale des chemins de fer belges (SNCB) en réclame la concession, étant prioritaire vu que la ligne longe une ligne ferroviaire[b]. L'autocariste historique Arthur Linglez est cependant chargé d'exploiter la ligne et devient donc fermier de la SNCB avec un autre exploitant de Bruges, Paul De Backer[c]. L'ancienne ligne privée devient alors un service complémentaire d'autobus de la SNCB (les « bus verts »)[d],[4].

Évolution

En , le trafic voyageur omnibus est supprimé sur la ligne ne laissant qu'un trafic interurbain entre Bruges et Blankenberge sans arrêt intermédiaires, le service d'autobus complémentaire devient un service de substitution sous l'indice 51a[7]. En , la ligne est transférée à la Société nationale des chemins de fer vicinaux (SNCV) puis en à la compagnie régionalisée De Lijn qui l'exploite toujours sous l'indice 40 entre Bruges et Blankenberge[8],[9].

C'est en qu'a lieu un nouveau découpage du réseau en trois lignes : ligne 51 Bruges - Blankenberge ; ligne 51A Y Blauwe Toren - Zeebrugge ; 51B Y Dudzele - Knokke[1].

Notes et sources

Notes

  1. Ce en vertu de la loi du [2]. La ligne se voit attribuer le tableau 126[3].
  2. En vertu de la loi de .
  3. Cette pratique de maintenir l'autocariste comme exploitant sur les anciennes lignes privées était la norme.
  4. La ligne se voit attribuer le tableau 189 puis 239 en , le numéro de tableau 97 étant parfois utilisé[5],[6].

Bibliographie

Articles

Références

  1. a et b Site belrail.be : lignes 51, 51A et 51B lire (consulté le 21 juin 2012).
  2. (nl) « De wet van 24 september 1924 (« La loi du 24 septembre 1924 ») », sur zone01.be.
  3. Indicateur officiel des autobus & bâteaux de Belgique du au (lire en ligne sur zone01.be)
  4. a et b (nl) « Linglez - Eltebe », sur zone01.be.
  5. (fr + nl) Indicateur officiel des autobus valable jusqu'au (lire en ligne)
  6. Indicateur officiel : n°2 de , Société nationale des chemins de fer belges (SNCB), (lire en ligne sur zone01.be)
  7. Indicateur officiel : été 1958, Société nationale des chemins de fer belges (SNCB), du au (lire en ligne sur le Grenier Ferroviaire)
  8. (nl) « Het einde van de groene bussen (« La fin des bus verts ») », sur zone01.be.
  9. « 33 Brugge - Zuienkerke - Blankenberge », sur le site de De Lijn.

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes