Le scénario s'inspire librement de la traque du célèbre mafieux Al Capone par l'agent Eliot Ness et ses « Incorruptibles », retranscrite par ce dernier dans ses mémoires, The Untouchables, publiées en 1957.
Synopsis
Au début des années 1930, durant la prohibition, le puissant parrain de la pègreAl Capone règne en maître sur la ville de Chicago. Soudoyant élus municipaux et forces de l'ordre, il contrôle en toute impunité le trafic et la vente d'alcool. Un agent fédéral déterminé et intègre, Eliot Ness, est dépêché sur place avec pour mission d'arrêter ses agissements illégaux. Pris à la gorge par la corruption ambiante, Ness recrute alors trois hommes de confiance, dont l'officier de police Jim Malone, afin de monter une brigade d'incorruptibles désireux de nettoyer Chicago du crime.
Sources et légende : Version française (VF) sur AlloDoublage[4] et Voxofilm[5]
Production
Développement
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Distribution
Brian De Palma avait fait débuter Robert De Niro dans The Wedding Party (tourné en 1963 et sorti en 1969) puis l'avait dirigé de nouveau dans Greetings (1968) et Hi, Mom! (1970). Il voulait absolument le comédien pour le rôle de Capone. Mais à cette période, De Niro s'est plus ou moins éloigné du cinéma et se concentre sur le théâtre. En outre, De Niro demandait une somme très importante (1 million de dollars) pour un rôle qui ne demandait que deux semaines de tournage. Les producteurs poussent alors le réalisateur à choisir un autre comédien. Bob Hoskins est alors engagé. Mais Brian De Palma insiste durant un entretien avec les producteurs : il veut absolument De Niro pour le rôle, quitte à augmenter le budget en conséquence, sinon il quitte tout simplement le projet. Il remplace alors Bob Hoskins, qui reçoit un dédommagement de 200 000 dollars[2].
Le comédien s'implique ensuite de tout cœur dans son personnage : il se rend en Italie, se nourrit uniquement de plats locaux, prend douze kilos en cinq semaines, ne fait appel à aucun maquillage, se rase le front pour lui ressembler, retrouve les tailleurs de costumes de Capone et leur commande des vêtements sur mesure identiques à ceux du truand[2].
Si l'ultimatum de De Palma pour avoir De Niro sur le film a été vu d'un mauvais œil par les producteurs, ces derniers ont pu constater par la suite que la performance de Robert De Niro en Al Capone valait finalement ce qu'elle avait coûté. Elle apportait un plus au film avec une « star » venant grossir le casting, ce qui ne manquerait pas d'attirer encore plus de monde, casting alors seulement constitué de Sean Connery (dont la carrière vient d'être relancée par Le Nom de la rose), et de Kevin Costner (qui n'a alors qu'un seul rôle principal à son actif, dans Silverado).
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Le film a connu un grand succès commercial, rapportant environ 186 270 000 $ au box-office mondial, dont 76 270 000 $ en Amérique du Nord, pour un budget de 25 000 000 $. En France, il a réalisé 2 459 380 entrées[10].
Il a reçu un accueil critique favorable, recueillant 80 % de critiques positives, avec une note moyenne de 7,3/10 et sur la base de 54 critiques collectées, sur le site agrégateur de critiques Rotten Tomatoes[11].
Dans le réseau de citations que tisse le film, la plus célèbre est la scène où un landau descend en roue libre le grand escalier de la gare de Chicago, allusion évidente à une scène du Cuirassé Potemkine d'Eisenstein[13]. De Palma cite également le Scarface d'Howard Hawks (1932), à travers le plan subjectif du malfrat qui pénètre chez Malone et qui ressemble au plan-séquence d'ouverture du film de Hawks.
Brian De Palma avait envisagé une suite sous forme de préquelle, intitulée The Untouchables: Capone rising[15]. avec Gerard Butler pour incarner Al Capone[16]. Le projet ne s'est cependant pas concrétisé.
Notes et références
↑Les costumes des principaux personnages ont été réalisés par Giorgio Armani, sauf celui de Sean Connery pour lequel ce dernier a choisi lui-même son costume.