Les Inconnus dans la maison (film)

Les Inconnus dans la maison
Description de l'image Les Inconnus dans la maison (film).png.
Réalisation Henri Decoin
Scénario Henri-Georges Clouzot
d'après le roman de
Georges Simenon
Acteurs principaux
Sociétés de production Continental-Films
Pays de production Drapeau de la France France
Genre drame
Durée 92 minutes
Sortie 1942

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Les Inconnus dans la maison est un film français réalisé par Henri Decoin, sorti en 1942.

Synopsis

Hier avocat célèbre, Maître Hector Loursat de Saint-Mars vit retiré dans sa vaste demeure de province et a sombré dans l'alcoolisme depuis que sa femme l'a quitté, voilà dix-huit ans. Il ne s'est pas occupé de sa fille, Nicole, qui a été élevée par la servante de la maison, Fine. Une nuit, une détonation retentit dans la maison. Maître Loursat découvre le cadavre d'un homme dans son grenier. La victime est un repris de justice du nom de Gros-Louis.

Nicole et les jeunes gens qu'elle fréquente sont interrogés par les enquêteurs.

Fiche technique

Distribution

Autour du film

  • Après la Seconde Guerre mondiale, certaines voix s'élèvent pour interdire le film jugé antisémite car l'un des accusés porte un nom à consonance israélite « Ephraïm Luska ». Decoin est alors obligé de modifier sa copie sous peine de censure : le personnage interprété par Marcel Mouloudji est rebaptisé « Amédée » dans une version re-postsynchronisée. Mais Raimu étant décédé en 1946, son dialogue ne put être redoublé et il continue d'appeler son client « Ephraïm », le personnage semblant dès lors avoir deux prénoms. Dans le roman de Simenon, le jeune homme se nomme bel et bien « Ephraïm Luska » mais on l'appelle « Justin » pour le différencier de son père qui se prénomme également « Ephraïm »[2].
  • Le court-métrage antisémite Les Corrupteurs de Pierre Ramelot est projeté en première partie du film, qui est resté en exclusivité dix semaines à Paris, et passe ensuite dans de nombreuses salles dont celles de la zone sud[3]

Notes et références

  1. au générique Marcel Mouloudjy
  2. Le prénom du père semble précisé p 170 du roman C'est lui qui avait amené presque de force le gras M. Luska, Éphraïm Luska,deux cuisses si épaisses qu'elles l'obligeaient à marcher les jambes écartées.Le marchand de jouets ,terrifié par la justice ,balbutiait : « - J'ai cru que mon fils était amoureux .Je l'ai dit à sa mère. Nous étions inquiets tous les deux».Plus probablement Manu préférait prènommer Ephraïm Luska fils Justin et Ephraïm Luska fils voulait changer son prénom à consonnance juive afin de s'intégrer à la bande de camarades
  3. Cairn : Les Corrupteurs, ou le cinéma français à l'heure nazie

Liens externes