Le téléphone sonne toujours deux fois est une comédie française réalisée par Jean-Pierre Vergne et sortie en 1985.
C'est le premier film des Inconnus et le seul à rassembler les cinq membres originels du groupe comique, avant le départ de Smaïn et de Seymour Brussel.
Synopsis
Un tueur en série assassine des femmes en les assommant avec le combiné d'un téléphone et signe ses forfaits en plantant le cadran du téléphone sur le front des victimes. Le détective privé Marc Elbichon (de son vrai nom Marcel Bichon), en quête de notoriété, se lance dans la traque du tueur. Pour avoir de l'aide, il fait appel à ses amis d'enfance : Franck Potin, propriétaire d'un bar en mal de clients, et Blacky, animateur d'une radio stationnée sur un bateau. Il compte également sur Momo, son adjoint et également son « homme de ménage », et sur Ugo, un reporter-photographe, qui lui aussi est sur la trace du tueur.
Fiche technique
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.
Distribution
- Didier Bourdon : Marc Elbichon alias Marcel Bichon, détective privé
- Seymour Brussel : Franck Potin, patron de bar, copain d'enfance de Marcel
- Bernard Campan : Ugo Campani, reporter photographe
- Pascal Légitimus : Blacky, animateur-radio bidon, copain d'enfance de Marcel
- Smaïn : Momo, assistant de Marcel
- Jean-Claude Brialy : Le commissaire
- Clémentine Célarié : Annabella, chanteuse de bar
- Henri Courseaux : Dr Clipps, psychiatre animalier
- Franck-Olivier Bonnet : L'adjoint du commissaire
- Michel Constantin : Le directeur du cinéma X
- Darry Cowl : Le garde-chasse
- Patrick Sébastien : Le faux aveugle au café
- Jean Yanne : L'homme au téléphone
- Michel Galabru : « Marraine »
- Michel Crémadès : L'opticien
- Jean Reno : L'homme de confiance de « Marraine »
- Michel Tugot-Doris : Jacques, le policier blagueur
- Annie Savarin : La première victime
- Stone : La mère d'Hugo Campani (scène de flashback)
- Mario D'Alba : Le père d'Hugo Campani (scène de flashback)
- Monique Tarbès : Une mère dans la rue
- Julie Arnold : L'actrice de film pornographique
- Dominique Pinon : Monsieur Pichon, l'instituteur (scène de flashback)
- Lionel Vitrant : Un employé de surveillance des TGV
- Baptiste Charden : Un enfant
- Maximilien Hadefi : Un enfant
- Aline Mulot : Un enfant
- Sébastien Person : Un enfant
- Olivier Regnault : Un enfant
- Yoro Sangaré : Un enfant
- René Lebrun : la voix de la radio
- Pierre Repp : Le témoin
- Corinne Corson : La bonne
- Brigitte Bellac : Une journaliste
- Michel Delahaye : Un journaliste
- Valérie Rojan
- Éric Civanyan
- Yves Aubert
- Serge Beauvois
- Claude Bruna
- Pierre Cheremetieff
- Bernard Danièlou
- Eric Hémon
- Philippe Dormoy
- Jean-Pierre Dravel
- Bernard Dumaine
- Gilles Dumesnil
- Fanny Faye
- Stéphane Ferrara
- Alain Hakim
- Olivier Hémon
- Jean-Loup Horwitz
- Patricia Houyoux
- Pierre Julien
- Yvonne Legrand
- Hervé Lewis
- Gérard Pichon
- Josiane Pinson
- Ratcekou
- Bernard Rigal
- François Rostain
- Eric Tallien
- Yvan Tanguy
- Diane Thierry Mieg
- François Viaur
- Jacques Vincey
- Théo Légitimus
- Charly : le singe
Autour du film
- Le titre du film est un clin d'œil au film Le Facteur sonne toujours deux fois réalisé en 1946 par Tay Garnett.
- Alors que le Petit Théâtre de Bouvard bat son plein, certains de ses membres tournent ensemble dans ce film : Didier Bourdon, Bernard Campan, Pascal Légitimus, Smaïn et Seymour Brussel, qui fondèrent « les Cinq », groupe prédécesseur du plus célèbre les Inconnus. D'après certains critiques, ce film, à l'humour au second degré, aurait inspiré les Nuls pour La Cité de la peur[2],[3]. Ce sera le seul film dans lequel le groupe s'affiche au complet, puisque Seymour Brussel et Smaïn débuteront peu après leur carrière solo.
- On peut observer dans le film une courte parodie du jeu télévisé Des chiffres et des lettres : Franck Potin imite Bertrand Renard, un des animateurs du jeu. De plus, au moment où Franck révise le calcul de Marc, il termine par la réplique « Le compte est bon » puis on entend les petites notes de piano signalant la fin du jeu dans l'émission.
- Dans le film, Bernard Campan porte une chemise jaune foncé comportant de petits dessins. Le comédien la portera à plusieurs reprises dans certains sketchs des inconnus comme Le Top 50 ou encore Youpi Matin.
- Dernier rôle au cinéma pour Pierre Repp.
- Le film comprend de nombreuses apparitions d'acteurs français connus Clémentine Célarié, Jean-Claude Brialy, Jean Yanne, Michel Constantin, Michel Galabru, Darry Cowl, Patrick Sébastien, avec aussi la présence de Jean Reno, habitué aux rôles de figurant à l'époque.
- Lors de la scène de poursuite dans le technicentre de maintenance des TGV et de la lutte au nunchaku qui s'ensuit, Didier Bourdon porte un débardeur floqué du slogan « J'ai deux amours, mon pays et Bruce Lee », en référence au titre de la célèbre chanson popularisée par Joséphine Baker.
Musiques additionnelles
Adaptation dans le film
La chanson jazz chantée en anglais dans le film par Clémentine Célarié accompagnée du Trio Arvanitas (source : générique) se veut être une adaptation humoristique de la très célèbre chanson I Wanna Be Loved by You interprétée notamment par Marilyn Monroe. En effet peu de temps après la fin de la chanson, le meurtrier tentera de tuer la chanteuse. En voici la transcription ci-dessous :
« The sky is turning black, I’m still alone. I’m waiting for your voice, near by the phone.
The same emotion every night, Same obsession I can’t fight.
I wanna be killed by You, Nobody else, but You.
I wanna be killed by You, Nobody else, but You.
Poupoupidou.
Please listen to my heart, I’m breaking down. Even my lonely soul, lies underground.
Can’t you hear me, I keep crying in the night? Still the same obsession, I can’t fight.
I wanna be killed by You, Nobody else, but You.
I wanna be killed by You, Nobody else, but You.
Poupoupidou. »
On entend à plusieurs reprises la chanson Box just box du groupe Catcar & co, pseudonyme pris par Didier Bourdon, Bernard Campan et Pascal Légitimus pour signer leur premier titre ensemble[4].
La chanson que Smaïn hurle pour obtenir l'heure grâce aux protestations de sa voisine du dessus est la célèbre Strangers in the night.
Lieux de tournage
Nomination
- 1986 : Nomination au prix du meilleur film au Fantasporto (festival international du film fantastique de Porto)
Notes et références
Liens externes
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