Des années après leurs mésaventures et le décès de leur mère, les frères Latour sont à nouveau réunis par la défunte. Chacun est à une étape difficile de sa vie : Bernard est un comédien raté, Didier se fait passer pour un professeur de philosophie alors qu'il vend des jouets sexuelspar correspondance et Pascal vit aux crochets de Moss, riche cougar américaine. Accompagnés de Sarah, la fille de Bernard, ils vont vivre des rencontres surprenantes tandis que de nouveaux problèmes vont les affecter.
Mathilde Vitry : Cathy, future belle-mère de Michael
Mauricette Laurence : Mémé
Julia Palombe : Josy Latour
Bruno Chapelle : un employé de banque
Production
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Les membres du trio Les Inconnus réfléchissent d'abord à une reprise des personnages des Trois Frères sur scène, avant que l'idée de suite filmique ne s'impose[1]. Dès la phase de scénario, Pascal Légitimus, qui n'avait pas coécrit ni coréalisé le premier opus, informe Didier Bourdon et Bernard Campan qu'il veut s'impliquer dans le processus de réalisation et il participe également à la finalisation du scénario à travers quelques idées ou remarques[1], même s'il n'est pas crédité comme scénariste au générique. Les trois compères envisagent un temps que l'histoire se déroule partiellement en Espagne mais se rendent compte que leur humour est « ancré dans du contemporain français (la crise, les émissions de télé, la précarité, les banques, etc.) » donc qu'il n'y a pas de sens à ce que les personnages partent de France[1].
Choix des interprètes
Pour interpréter Sarah, le trio hésite entre deux actrices et finit par choisir Sofia Lesaffre, même si elle leur paraît un peu « bébé », alors que l'autre actrice leur semble au contraire « un peu trop mûre »[1]. Sofia Lesaffre était avec Pascal Legitimus dans la série Les Tricheurs.
Les Inconnus officialisent cette suite via une vidéo diffusée par leur Web TV officielle sur le site MySkreen en avril 2013[5],[6]. La date de sortie du film du est annoncée le [7].
Réception critique
Même si le film franchit la barre des deux millions d'entrées[8], il reste bien loin des 6 897 098 entrées du premier film. Par ailleurs, la critique reçoit globalement mal le film.
Les critiques presse jugent quasi unanimement que le film est une mauvaise suite. Le film reçoit un score moyen de la part des spectateurs et internautes sur Allociné (3/5)[9] et réalise un des meilleurs démarrages de l'année en doublant le nombre d'entrées du précédent opus (953 000 entrées contre 489 000 en 1995) et se retrouve en haut du box-office français[10]. La fréquentation est en forte baisse les semaines suivantes, et le film réalise 2 240 876 entrées, 3 fois moins que le précédent.
Ces listes gagneraient à être rédigées sous la forme de paragraphes synthétiques, plus agréables à la lecture, les listes pouvant être aussi introduites par une partie rédigée et sourcée, de façon à bien resituer les différents items. D'autre part, Wikipédia n'a pas pour rôle de constituer une base de données et privilégie un contenu encyclopédique plutôt que la recherche de l'exhaustivité.
Le Journal du dimanche : « On est triste et au-delà de la déception, vieux gags et réalisation paresseuse relèguent ces "Trois Frères" à un divertissement dérisoire »[11].
Télé 7 jours : « Vu l'indigence des gags et les balourdises en série, la déception sera proportionnelle à l'attente des aficionados d'hier »[12].
Le Monde : « Tout cela, il faut l'avouer, est moins renversant en termes de comédie qu'émouvant sur le plan des retrouvailles. Vingt ans n'en ont pas moins passé et le rire tourne un peu au bourdon »[13].
20 Minutes : « Bien qu'ils se soient mis à trois pour écrire et réaliser leur film, les Inconnus terrassent avec des gags éléphantesques dont l'humour fleure la naphtaline »[14].
Le Point : « Figés dans leur propre nostalgie, ils ne sont dès lors plus en mesure d'apporter ce regard décalé qui faisait la saveur et la pertinence de leurs sketches. Le populaire a cédé la place au vulgaire, la modernité fait ringarde, et la critique sociale a disparu. »[15]
Première : « Machine à fric opportuniste à la Bronzés 3 ou sympathique come-back à la Ripoux 3 ? […] La réponse se situe entre les deux... »[16].
TéléCinéObs : « D'où tristesse et frustration en barres : ce retour est au cinéma ce que fut au tennis le comeback improbable de Borg en 1991 après dix années à boire des cocktails. Un film torchon-chiffon-carpette, sans blague. »[17]
Télérama : « Bourdon, Campan et Légitimus sont si aimés que le public leur pardonnera probablement cet épisode 2 fatigué. Mais pas sûr que son indulgence se prolonge longtemps. »[18]
Metronews : « Bernard Campan, Didier Bourdon et Pascal Légitimus auraient-ils dépassé la date limite de consommation ? Telle l'épice qui s'affadit avec les années, le trio a perdu son piquant en deux décennies. Pire, il se repose sur ses lauriers, espérant que son ex-étiquette "produit de qualité" suffise encore à appâter le chaland. »[19]
Critique positive
Le Parisien : « L'ensemble tient la route et le trio n'a rien perdu de son efficacité de jeu »[20].
Une allusion est faite au sketch L'hôpital des Inconnus lorsque les trois frères rentrent dans un hôpital où des aides-soignantes à l'accent des Antilles les accueillent et où l'une appelle sa collègue « Marie-Thérèse ».
Le passage où Moss fait de la poterie sur son tour de potier est une référence au film Ghost, la musique Unchained Melody est diffusée pendant la scène pour appuyer la référence.
↑Jacques Mandelbaum, « « Les Trois Frères, le retour » et « La Belle et la Bête » : faire du neuf avec un conte classique et un trio comique », Le Monde, (lire en ligne).
↑Caroline Vié, « «Les trois frères - Le retour»: Les Inconnus, c'était mieux avant », 20 minutes, (lire en ligne, consulté le ).