Son premier tirage est de 1500 exemplaires et monte à 3000 dès la fin de 1883[4]. Des organisations anarchistes l'utilisent alors pour revendiquer certaines de leurs actions, comme la Bande noire, groupe anarchiste insurrectionnel commettant des attentats dans la région de Montceau-les-Mines, signant leurs actions du nom de L’affamé, la dynamite, le revolver à la main, la suppression des bourgeois.
Deuxième époque : Le Révolté (1885-1887)
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En plus de la publications des journaux, pendant ces trois époques, ces titres ont publié plusieurs dizaines d'ouvrages sous les intitulés « Éditions du Révolté » (Genève puis Paris) et « Éditions de La Révolte » (Paris)[15].
Le Révolté - Bruxelles
Sous le même titre est édité, à l'origine par le Groupe révolutionnaire de Bruxelles, de 1907 à 1914, un « Organe de propagande anarchiste paraissant au moins une fois par mois »[16].
↑« Jean Grave fut l'homme de confiance des intellectuels et des philosophes, groupés autour d'un journal qui eut successivement pour titre : Le Révolté, La Révolte, Les Temps Nouveaux. Les inspirateurs en furent Pierre Kropotkine et Élisée Reclus. » - Jean Maitron, Jean Grave 1854-1939, Revue d'histoire économique et sociale, Vol. 28, n°1, 1950, p. 107, [lire en ligne].
↑« Lié d'amitié avec Élisée Reclus, il fonde avec lui le journal Le Révolté (qui devient peu après La Révolte), dont ils confient la direction à l'anarchiste Jean Grave », Paul Claudel, Pierre Kropotkine, Encyclopédie Universalis, [lire en ligne].
↑« Sur la demande d'Élisée Reclus, il se rend à Genève pour prendre en main la direction du journal Le Révolté : il a dès lors trouvé sa vocation », Paul Claudel, Jean Grave, Encyclopédie Universalis, [lire en ligne].
↑« Depuis 1883, il s'occupait à la demande d'Élisée Reclus, du journal Le Révolté qu'il avait réussi à maintenir en dépit d'innombrables difficultés financières et judiciaires. » - Thierry Lévy, Plutôt la mort que l’injustice : Au temps des procès anarchistes, Odile Jacob, , 288 p. (lire en ligne).
↑« Jean Grave, le rédacteur de La Révolte (ex-Le Révolté), le principal périodique libertaire des années 1880. », Gaetano Manfredonia, L'anarchisme, dans Histoire des gauches en France, Volume 1, Paris, La Découverte, « Poche/Sciences humaines et sociales », 2005, lire en ligne.
↑René Bianco, Répertoire des périodiques anarchistes de langue française : un siècle de presse anarchiste d’expression française, 1880-1983, Thèse de doctorat, Université d’Aix-Marseille, 1987, Le Révolté, organe communiste anarchiste.
↑René Bianco, Répertoire des périodiques anarchistes de langue française : un siècle de presse anarchiste d’expression française, 1880-1983, Thèse de doctorat, Université d’Aix-Marseille, 1987, La Révolte, organe communiste-anarchiste.
↑Jean Maitron, Le mouvement anarchiste en France, Gallimard, coll. « Tel », 1992 (ISBN2070724980)
↑René Bianco, Répertoire des périodiques anarchistes de langue française : un siècle de presse anarchiste d’expression française, 1880-1983, Thèse de doctorat, Université d’Aix-Marseille, 1987, Les Temps nouveaux.
Cédric Guérin, Anarchisme français de 1950 à 1970, Mémoire de Maitrise en Histoire contemporaine sous la direction de Mr Vandenbussche, Villeneuve d’Ascq, Université Lille III, 2000.
Olivier Meuwly, Anarchisme et modernité : essai politico-historique sur les pensées anarchistes et leurs répercussions sur la vie sociale et politique actuelle, L'Âge d'homme, , 223 p. (ISBN978-2-8251-1091-1, lire en ligne).
Le Révolté (1885-1887)
René Bianco, Répertoire des périodiques anarchistes de langue française : un siècle de presse anarchiste d’expression française, 1880-1983, Thèse de doctorat, Université d’Aix-Marseille, 1987, Le Révolté, organe communiste anarchiste.
La Révolte (1887-1894)
René Bianco, Répertoire des périodiques anarchistes de langue française : un siècle de presse anarchiste d’expression française, 1880-1983, Thèse de doctorat, Université d’Aix-Marseille, 1987, La Révolte, organe communiste-anarchiste.