Au XVIIIe siècle, alors que l'Église interdit la diffusion de l'Encyclopédie, le philosophe Diderot continue pourtant à l'imprimer clandestinement dans le château du Baron et de la Baronne d'Holbach.
La finition de son travail tarde cependant : quelle définition donner au mot « morale » ? De plus, l'arrivée au château du cardinal et de Mme Therbouche, une prétendue artiste venue pour faire un portrait de Diderot, n'arrange pas les choses.
Le cardinal cependant ne sera pas en reste non plus, dans un château où le vice est préféré aux enseignements religieux : un Diderot libertin, une baronne plus gourmande que jamais, un baron qui invente l'orgue à cochons et d'autres aphrodisiaques, deux marquis homosexuels vautrés dans la luxure, un chevalier qui refoule son homosexualité et dont la femme est une nymphomane qui n'oublie pas malgré tout de se confesser et enfin les filles du baron et du philosophe qui tiennent absolument à perdre leur virginité le plus vite possible.
Éric-Emmanuel Schmitt, auteur de la pièce éponyme, aurait exigé par contrat que soit apposée la mention « Librement trahi du livre d'Éric-Emmanuel Schmitt » au début du film, déniant ainsi tout caractère d'adaptation de son œuvre[1].