Après avoir obtenu sa licence d'anglais, Lazare Iglésis a commencé en 1943 à travailler au Théâtre de la jeunesse à Toulouse, jusqu'à la fin de la guerre. Il parvient à libérer la radio de Toulouse où il est producteur pendant 4 mois.
À la fin 1945, il s'installe à Paris où il monte sa propre compagnie de théâtre. Il est parallèlement responsable des programmes au club d'essai de la radio de Paris où il resta presque dix ans. Il est à l'origine de la première pièce de théâtre en stéréo.
En 1953, il a été appelé par Jean d'Arcy, qui était directeur de la RTF, dans le but de passer un concours d'entrée à la télévision. Ce dernier lui dit que s'il réussit à réaliser telle pièce de théâtre en direct, il sera embauché. C'est ce qui arriva.
Roger Iglésis commença ainsi sa carrière de réalisateur au petit écran. Il réalisa principalement des dramatiques et reçut plusieurs récompenses pour la qualité de ses réalisations. L'Été de la révolution, scénarisé par Pierre Moustiers, en est un exemple.
Il a également été l'auteur de nombreux recueils de poèmes qui lui ont valu plusieurs récompenses, puis de La Télévision : miroir d'une époque, où il raconte ses principales rencontres avec des célébrités telles que Céline, lors d'une émission télévisée.
C'est en 1969 qu'il a changé de nom, à la suite de son engagement dans l'association spirituelle internationale nommée Subud[réf. souhaitée].
1995 : Premier prix du concours de la poésie pour le poème Simone de Carefort.
1998 : Œuvres sélectionnées par le jury du Prix des critiques : Claire de Jacques Chardonne, La Belle Vie de Jean Anouilh, Les Dames à la licorne de René Barjavel, Hello Einstein ! de Béatrice Ruminstein.