Au début du XIXe siècle, l'endroit est encore entièrement vierge. Le , le canton de Somerset est proclamé sur un territoire libre au sud de la rivière Bécancour. Le premier colon à s'établir dans les environs est Laurent Poliquin, lequel défriche une parcelle de terre de 4 acres située aujourd'hui sur le 9e rang. D'autres arrivent au début des années 1840. Ils nomment l'endroit Rivière-Noire, en raison du ruisseau qui traverse leurs terres. En 1845, la mission de la Sainte-Julie-de-Somerset est fondée. Une première chapelle est construite en 1852, puis un premier curé, Édouard Dufour, s'y établit en 1854.
Le , le township de Somerset-Nord est civilement fondé. La même année, le , la paroisse de Sainte-Julie-de-Somerset est érigée canoniquement. Un bureau de poste est ouvert en 1860. En 1871, le township devient la municipalité de canton de Somerset-Nord. Le noyau paroissial se densifie progressivement jusqu'à constituer un village. Le , le village devient une entité juridique indépendante. Il est nommé Laurierville en l'honneur de Wilfrid Laurier, alors premier ministre du Canada en fonction. Le nom s'inscrit dans la génération toponymique à suffixe en -ville donné à plusieurs municipalités du Centre-du-Québec durant ces années[2]. L'église est construite entre 1909 et 1911 selon les plans de l'architecte Joseph-Pierre Ouellet.
Somerset-Nord, renommé Sainte-Julie en 1950, se fusionne à Laurierville le . La municipalité fête ses 150 ans en 2004[3].
Géographie
Laurierville est située à la frontière des basses-terres du Saint-Laurent avec les monts Notre-Dame. Elle se trouve à environ 70 kilomètres de la ville de Québec et à une trentaine de kilomètres de Victoriaville. La municipalité est traversée par la route 116. Également, le territoire est traversé par la route 267 au sud et la route 218 au nord. En dehors du milieu urbanisé, le territoire est surtout utilisé pour l'agriculture, l'acériculture ou la récolte forestière.
Hydrographie
La rivière Bécancour traverse nord de la municipalité en coulant vers l'ouest.
À partir de son crénon, dans l'est, la rivière Barbue, un affluent de la rivière Bécancour, coule vers le nord-est.
La rivière Noire traverse la municipalité de l'est vers l'ouest en passant au sud de l'agglomération.
La rivière Blanche traverse la pointe sud de la municipalité vers l'ouest.
À partir de son crénon, dans le sud, la rivière McKenzie y coule vers le sud vers le sud-est.
Élection partielle en italique Depuis 2005, les élections sont simultanées dans toutes les municipalités québécoises
Laurierville
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1902
1905
Georges Turcotte
1905
1906
Allen Gostick
1906
1907
Joseph Honoré Godbout
1907
1910
Adjutor Mercier
1910
1911
Eusèbe Roberge
1911
1912
J.O. Roger
1912
1913
Émile Rousseau
1913
1921
Eusèbe Roberge
1921
1924
Napoléon Normand
1924
1928
Alcide Mercier
1928
1929
Eugène Hinse
1929
1931
William St-Pierre
1931
1935
Cléophas Couture
1935
1937
Léonard Mercier
1937
1939
J. Ovide Gagné
1939
1949
Georges Dubois
1949
1955
Rosario Morissette
1955
1957
Achille Vachon
1957
1969
Martin Roy
1969
1971
Jean-Marc Samson
1971
1977
Hervé St-Pierre
1977
1983
Léo Dastous
1983
1998
André Morissette
1998
2001
Marie-Thérèse Gervais
2001
2005
Michel Comtois
2005
2009
Martin Gingras
2009
en cours
Marc Simoneau
Les données manquantes sont à compléter.
Économie
Plusieurs entreprises sont établies à Laurierville. Parmi les activités économiques, on retrouve la fonderie, le textile et la cordonnerie. L'agriculture et la foresterie présentent le facteur économique principal de ce village. La Fédération des producteurs acéricoles du Québec y possède également une usine-entrepôt où sont conservées les réserves québécoises de sirop d'érable.
Attraits
Bâtiments
École primaire Sainte-Julie
Bibliothèque municipale
Pavillon récréatif de Laurierville
La Fédération des producteurs acéricoles du Québec
Événements
Festival country de Laurierville
Tire de tracteurs
Fête de la St-Jean Baptiste fêté le .
Personnalités
Sont nés à Laurierville :
Bruno Cormier, psychanalyste, psychiatre, membre fondateur de l’institut Philippe-Pinel, signataire du manifeste Refus global.