Membre des Démocrates 66 (D66), qu'il dirige brièvement en 1982, lorsqu'il devient ambassadeur de l'Union européenne au Japon, jusqu'en 1987, ancien secrétaire d'État aux Affaires étrangères, chargé de la Coopération européenne (1973-1977), il revient aux affaires en tant que ministre de l'Agriculture (1999-2002), ministre des Affaires économiques (2003-2006) et vice-Premier ministre (2005-2006).
Il cesse de nouveau sa carrière en 1994, la reprenant partiellement en 2002, comme professeur d'organisations internationales et européennes à l'université de Tilbourg. Depuis , il occupe un poste de professeur de droit et organisations internationaux et européens à l'université de Leyde.
Le , il est nommé secrétaire d'État à la Coopération européenne dans le gouvernement de coalition du social-démocrate Joop den Uyl, dont il reste membre jusqu'à sa démission, le . Il est élu député à la Deuxième chambre des États Généraux lors des élections du 25 mai, où il devient aussitôt vice-président et secrétaire du groupe parlementaire des D'66. Il en prend la tête le puis il se voit désigné chef politique des D'66 le .
Il renonce à la direction du parti le 8 novembre suivant, avant de démissionner de son mandat parlementaire trois jours plus tard.
Le retour : député européen, puis ministre
Élu au Parlement européen lors des élections européennes de 1994, il est choisi, le , comme ministre de l'Agriculture, de la Protection de la nature et de la Pêche dans la « coalition violette » du social-démocrate Wim Kok. Il reste en poste jusqu'à la démission du gouvernement, le , date à laquelle il est chargé de l'intérim jusqu'au 22 juillet, lorsqu'une alliance de droite dirigée par le chrétien-démocrate Jan Peter Balkenende prend le relais.
Laurens Jan Brinkhorst revient au gouvernement, ayant été nommé ministre des Affaires économiques le , dans la nouvelle coalition de Balkenende. Il est promu Vice-ministre-président le , six jours après la démission de Thom de Graaf, mais démissionne le , du fait du retrait de la coalition décidé par les D'66. Il en profite alors pour quitter définitivement la vie politique.
En 2014, il est nommé coordinateur du Corridor méditerranéen par la Commission européenne, dans le cadre de la politique commune des transports (Réseau transeuropéen de transport). Il prend ses fonctions en juillet de la même année[1].
Annexes
Références
↑(en) « Press corner », sur European Commission - European Commission (consulté le )