Elle est aussi conseillère municipale de Saint-Denis-des-Puits depuis , après avoir été maire de 2012 à 2017.
En , elle rejoint l'équipe projets de la campagne de François Fillon pour prendre en charge les sujets du numérique et l'enseignement supérieur.
Le , dans le cadre de l'affaire Fillon et après le départ de Bruno Le Maire de l'équipe de campagne de François Fillon, elle lâche à son tour le candidat LR à la présidentielle[9]. Le , elle rejoint le groupe Les Républicains constructifs, UDI et indépendants. Après sa réélection comme députée[10], le , elle est candidate à la présidence de l'Assemblée nationale[11] ; elle recueille 34 voix et est battue dès le premier tour par François de Rugy.
Spécialiste reconnue des enjeux du numérique sur la société, elle s’exprime régulièrement sur ces sujets et présente, en 2018, aux côtés de Jean-Michel Mis, le rapport d'information sur les chaînes de blocs[12].
Réélue députée le en battant une seconde fois Harold Huwart, candidat PRG, fils de François Huwart avec 56,1% des voix
Élue conseillère départementale en binôme avec Bernard Puyenchet le , à l'issue d'une élection triangulaire contre Caron/Dameron (FN), Jaulneau/Martins (PS) avec 44,04 % des voix
Début , dans le cadre de la loi Macron, Laure de La Raudière co-signe un amendement avec 10 autres députés UMP visant à autoriser les chefs d'entreprises à licencier 10 personnes par an pour permettre aux PME d'alléger leurs charges en cas de difficultés économiques. Restent protégés les femmes enceintes ou en congé maternité ainsi que les salariés en congé parental ou bien de longue maladie[17].
En , Laure de La Raudière lutte à l'assemblée nationale pour éviter l'adoption de mesures systématisant l'utilisation de deep packet inspection (« boîtes noires » chez les fournisseurs d'accès) par les services de sécurité intérieure français[18]. En mai, elle vote contre le projet de loi relatif au renseignement au motif que le texte donne un pouvoir trop important au Premier ministre, permettant de couvrir « légalement » toute enquête administrative, avec un contrôle léger car pas véritablement indépendant de l'exécutif.
La famille Penin de La Raudière (belle-famille de Laure), est une famille d'ancienne bourgeoisie originaire du Poitou. Elle possédait la terre de La Raudière depuis le XVIIe siècle, dont elle conserve le nom, conformément au décret du , obtenu par Henri Penin de La Raudière (1851-1932), maire de Plaisance[22].
Elle est issue de Pierre Penin (1598-1661), avocat et procureur du roi au siège présidial de Poitiers, et comprend notamment :
René Penin (1628-1700), secrétaire de la Lieutenance du Poitou ;
Jean Penin (1660-1738), avocat en Parlement et au siège présidial de Poitiers ;
Jean-René Penin (1742-1809), porte-enseigne des gardes du corps du roi Louis XVI, maire de Saint-Pierre-les-Églises.
↑Henri Penin et ses deux fils ont été autorisés, par décret du 23 décembre 1916, à reprendre le nom de La Raudière (de leur ancêtre Jean Penin, sieur de La Raudière, de Migne, de La Rivière aux Chirets, de Lamondie, président du Présidial de Poitiers). Blason de enregistré en 1699 (M.L. d'Armagnac del Ser, Les vieux noms de France de l'Ouest, Bibliothèque Mazarine, p. 582.