Lambda Serpentis

Lambda Serpentis
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 15h 46m 26,614s[1]
Déclinaison +07° 21′ 11,04″[1]
Constellation Serpent
Magnitude apparente 4,43[2]

Localisation dans la constellation : Serpent

(Voir situation dans la constellation : Serpent)
Caractéristiques
Type spectral G0 V[3]
Indice U-B +0,11[2]
Indice B-V +0,60[2]
Variabilité Suspectée
Astrométrie
Vitesse radiale −66,4 km/s[4]
Mouvement propre μα = −224,00 ± 0,29 mas/a[1]
μδ = −70,64 ± 0,27 mas/a[1]
Parallaxe 82,48 ± 0,32 mas[1]
Magnitude absolue 4,01[5]
Caractéristiques physiques
Masse 1,14 M[6]
Rayon 1,060 ± 0,152 R[7]
Gravité de surface (log g) 4,09[8]
Luminosité 1,94 L[6]
Température 5 884 ± 4,4 K[9]
Métallicité −0,03[8]
Rotation 3 km/s[10]
Âge 3,8–6,7 Ga[11]

Désignations

λ Ser, 27 Serpentis, BD+07°3023, HD 141004, HIP 77257, HR 5868, GJ 598, LTT 14677, SAO 121186, NSV 7246[3]

Lambda Serpentis (λ Ser, λ Serpentis) est une étoile de la constellation du Serpent, localisée dans sa tête (Serpens Caput). Elle a une magnitude apparente de 4,43[2], ce qui la rend visible à l'œil nu. D'après la mesure de sa parallaxe par le satellite Hipparcos, elle est située à ∼ 39,5 a.l. (∼ 12,1 pc) de la Terre[1].

Propriétés

Lambda Serpentis est plus grande et plus massive que le Soleil, bien qu'elle soit de type spectral similaire[3]. Sa luminosité est presque le double de celle du Soleil et son atmosphère extérieure a une température effective de 5 884 K[9].

Lambda Serpentis se dirige en direction du Système Solaire avec une vitesse radiale de 66,4 km/s[4]. Dans environ 166 000 ans, l'étoile sera au plus près du Soleil à une distance de 7,371 ± 0,258 années-lumière, avant de s'éloigner ensuite[12].

Recherche de compagnons

Une périodicité de 1 837 jours (5,03 années) a été suspectée par Morbey & Griffith (1987)[13], mais elle est probablement due à l'activité stellaire. L'équipe de l'observatoire McDonald a fixé des limites à la présence d'une ou plusieurs exoplanètes autour de Lambda Serpentis avec des masses comprises entre 0,16 et 2 masses de Jupiter et des séparations moyennes allant de 0,05 à 5,2 unités astronomiques[13]. En 2020, une exoplanète restant à confirmer a été détectée en orbite autour de Lambda Serpentis par la méthode des vitesses radiales. Avec une masse minimale de 0,043 MJ (soit 13,6 M) et une période orbitale de seulement 15 jours, cette planète serait probablement un Neptune chaud[14] :

Caractéristiques des planètes du système Lambda Serpentis
Planète Masse Demi-grand axe (ua) Période orbitale (jours) Excentricité Inclinaison Rayon


 b  ≥ 0,043 ± 0,004 MJ   0,123 611+0,000 009
−0,000 01
 
 15,508 ± 0,002   0,2 ± 0,1 

Références

  1. a b c d e et f F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy and Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752, lire en ligne) Vizier catalog entry
  2. a b c et d H. L. Johnson et Morgan, W. W., « Fundamental stellar photometry for standards of spectral type on the revised system of the Yerkes spectral atlas », Astrophysical Journal, vol. 117,‎ , p. 313–352 (DOI 10.1086/145697, Bibcode 1953ApJ...117..313J)
  3. a b et c (en) * lam Ser -- High proper-motion Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  4. a et b Ralph Elmer Wilson, General Catalogue of Stellar Radial Velocities, Washington, Carnegie Institution of Washington, (Bibcode 1953GCRV..C......0W)
  5. J. Holmberg, B. Nordström et J. Andersen, « The Geneva-Copenhagen survey of the solar neighbourhood. III. Improved distances, ages, and kinematics », Astronomy and Astrophysics, vol. 501, no 3,‎ , p. 941–947 (DOI 10.1051/0004-6361/200811191, Bibcode 2009A&A...501..941H, arXiv 0811.3982)
  6. a et b Jeff A. Valenti et Fischer, Debra A., « Spectroscopic Properties of Cool Stars (SPOCS). I. 1040 F, G, and K Dwarfs from Keck, Lick, and AAT Planet Search Programs », Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 159, no 1,‎ , p. 141–166 (DOI 10.1086/430500, Bibcode 2005ApJS..159..141V)
  7. Gerard T. van Belle et Kaspar von Braun, « Directly Determined Linear Radii and Effective Temperatures of Exoplanet Host Stars », The Astrophysical Journal, vol. 694, no 2,‎ , p. 1085–1098 (DOI 10.1088/0004-637X/694/2/1085, Bibcode 2009ApJ...694.1085V, arXiv 0901.1206, lire en ligne)
  8. a et b Klaus Fuhrmann, « Nearby stars of the Galactic disk and halo », Astronomy and Astrophysics, vol. 338,‎ , p. 161–183 (Bibcode 1998A&A...338..161F)
  9. a et b Kovtyukh, C. Soubiran, S. I. Belik et N. I. Gorlova, « High precision effective temperatures for 181 F-K dwarfs from line-depth ratios », Astronomy and Astrophysics, vol. 411, no 3,‎ , p. 559–564 (DOI 10.1051/0004-6361:20031378, Bibcode 2003A&A...411..559K, arXiv astro-ph/0308429, lire en ligne)
  10. Bernacca, P. L. et Perinotto, M., « A catalogue of stellar rotational velocities », Contributi Osservatorio Astronomico di Padova in Asiago, vol. 239, no 1,‎ (Bibcode 1970CoAsi.239....1B)
  11. Mamajek, Eric E. et Hillenbrand, Lynne A., « Improved Age Estimation for Solar-Type Dwarfs Using Activity-Rotation Diagnostics », The Astrophysical Journal, vol. 687, no 2,‎ , p. 1264–1293 (DOI 10.1086/591785, Bibcode 2008ApJ...687.1264M, arXiv 0807.1686)
  12. P. A. Dybczyński, « Simulating observable comets. III. Real stellar perturbers of the Oort cloud and their output », Astronomy and Astrophysics, vol. 449, no 3,‎ , p. 1233–1242 (DOI 10.1051/0004-6361:20054284, Bibcode 2006A&A...449.1233D)
  13. a et b C. L. Morbey et Griffith, R. F., « On the reality of certain spectroscopic orbits », Astrophysical Journal, vol. 317, no 1,‎ , p. 343–352 (DOI 10.1086/165281, Bibcode 1987ApJ...317..343M)
  14. (en) Lea A. Hirsch et al., « Understanding the Impacts of Stellar Companions on Planet Formation and Evolution: A Survey of Stellar and Planetary Companions within 25 pc », The Astronomical Journal, vol. 161, no 3,‎ , p. 32, article no 134 (DOI 10.3847/1538-3881/abd639, Bibcode 2021AJ....161..134H, arXiv 2012.09190)

Bibliographie

Lien externe