Lambda Serpentis est plus grande et plus massive que le Soleil, bien qu'elle soit de type spectral similaire[3]. Sa luminosité est presque le double de celle du Soleil et son atmosphère extérieure a une température effective de 5 884K[9].
Lambda Serpentis se dirige en direction du Système Solaire avec une vitesse radiale de 66,4 km/s[4]. Dans environ 166 000 ans, l'étoile sera au plus près du Soleil à une distance de 7,371 ± 0,258 années-lumière, avant de s'éloigner ensuite[12].
Recherche de compagnons
Une périodicité de 1 837 jours (5,03 années) a été suspectée par Morbey & Griffith (1987)[13], mais elle est probablement due à l'activité stellaire. L'équipe de l'observatoire McDonald a fixé des limites à la présence d'une ou plusieurs exoplanètes autour de Lambda Serpentis avec des masses comprises entre 0,16 et 2 masses de Jupiter et des séparations moyennes allant de 0,05 à 5,2 unités astronomiques[13]. En 2020, une exoplanète restant à confirmer a été détectée en orbite autour de Lambda Serpentis par la méthode des vitesses radiales. Avec une masse minimale de 0,043 MJ (soit 13,6 M⊕) et une période orbitale de seulement 15 jours, cette planète serait probablement un Neptune chaud[14] :
Caractéristiques des planètes du système Lambda Serpentis
↑ abc et dH. L. Johnson et Morgan, W. W., « Fundamental stellar photometry for standards of spectral type on the revised system of the Yerkes spectral atlas », Astrophysical Journal, vol. 117, , p. 313–352 (DOI10.1086/145697, Bibcode1953ApJ...117..313J)
↑J. Holmberg, B. Nordström et J. Andersen, « The Geneva-Copenhagen survey of the solar neighbourhood. III. Improved distances, ages, and kinematics », Astronomy and Astrophysics, vol. 501, no 3, , p. 941–947 (DOI10.1051/0004-6361/200811191, Bibcode2009A&A...501..941H, arXiv0811.3982)
↑ a et bJeff A. Valenti et Fischer, Debra A., « Spectroscopic Properties of Cool Stars (SPOCS). I. 1040 F, G, and K Dwarfs from Keck, Lick, and AAT Planet Search Programs », Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 159, no 1, , p. 141–166 (DOI10.1086/430500, Bibcode2005ApJS..159..141V)
↑ a et bKlaus Fuhrmann, « Nearby stars of the Galactic disk and halo », Astronomy and Astrophysics, vol. 338, , p. 161–183 (Bibcode1998A&A...338..161F)
↑Bernacca, P. L. et Perinotto, M., « A catalogue of stellar rotational velocities », Contributi Osservatorio Astronomico di Padova in Asiago, vol. 239, no 1, (Bibcode1970CoAsi.239....1B)
↑Mamajek, Eric E. et Hillenbrand, Lynne A., « Improved Age Estimation for Solar-Type Dwarfs Using Activity-Rotation Diagnostics », The Astrophysical Journal, vol. 687, no 2, , p. 1264–1293 (DOI10.1086/591785, Bibcode2008ApJ...687.1264M, arXiv0807.1686)
↑P. A. Dybczyński, « Simulating observable comets. III. Real stellar perturbers of the Oort cloud and their output », Astronomy and Astrophysics, vol. 449, no 3, , p. 1233–1242 (DOI10.1051/0004-6361:20054284, Bibcode2006A&A...449.1233D)
↑ a et bC. L. Morbey et Griffith, R. F., « On the reality of certain spectroscopic orbits », Astrophysical Journal, vol. 317, no 1, , p. 343–352 (DOI10.1086/165281, Bibcode1987ApJ...317..343M)