La Tour de contrôle infernale (ou La Tour 2 contrôle infernale selon la graphie de l'affiche, fréquemment reprise dans les médias[1]) est une comédiefranco-belge réalisée par Éric Judor, sorti en 2016.
L'action se situe en 1981, vingt ans avant celle de La Tour Montparnasse infernale. À l'École de l’air de Salon-de-Provence, Ernest Krakenkrick et Bachir Bouzouk, les meilleurs pilotes de l'Armée de l'air française, sont sur le point de devenir les premiers spationautes français dans le cadre du programme Ariane. Mais à la suite d'un raté du test de la centrifugeuse, ils perdent une partie de leurs facultés mentales et sont contraints de renoncer à leur rêve. L'armée les place comme bagagistes (« toujours dans l'aéronautique, mais au sol ») à l'aéroport d'Aurly-Ouest (sic).
Un soir, l'aéroport subit l'attaque d'un groupe de terroristes, « Les Moustachious », qui s'empare de la tour de contrôle. Alors que le ministre de l'Intérieur, qui aurait préféré la Culture, tente de négocier avec les criminels, Ernest et Bachir vont tout faire pour sauver l'aéroport.
Fiche technique
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Production associée : Axelle Boucaï, Axel Decis et Catherine Morisse-Monceau[3]
Coproduction : Ramzy Bedia, Eric Judor, Serge de Poucques, Luc Bourdarias, David Claikens, Julien Deris, Marc Dujardin, David Gauquié, Sylvain Goldberg, Etienne Mallet et Alex Verbaere
Lors de sa première semaine d'exploitation, le film réalise 211 000 entrées, en comparaison le 1er opus a fait 2,1 millions d'entrées au total[15]. Il s'agit du premier grand échec commercial de l'année 2016[16]. Finalement, le film cumule 357 801 entrées[17].
Autour du film
Charles Nemes, réalisateur du 1er film, fait une brève apparition en tant que recruteur de la Tour Montparnasse, on peut ainsi dire qu'il recrute ses acteurs pour le film se déroulant dans la Tour Montparnasse qu'il va réaliser.
Ce film est la première réalisation d'Éric Judor seul au cinéma.
Dans le 1er film, les héros ne sont pas nommés. Dans ce préquel, on apprend le nom de leurs pères respectifs Ernest Krakenkrick et Bachir Bouzouk dont les fils seront placés à la DDASS, mais lors de leurs recrutements à la Tour Montparnasse, on leur promet qu'ils pourront devenir comme leurs pères laveurs de carreaux.
Marina Foïs, quant à elle, est enceinte d'une fille prénommée Stéphanie ou Marie-Joëlle et joue donc sa propre mère, son personnage serait donc la sœur ou la belle-sœur du PDG Lanceval joué par Michel Puterflam dans le premier film car on ne sait rien du père de sa fille. Serge Riaboukine joue le frère jumeau de Machin (pourtant plus âgé que lui). Enfin, Lionel Beyeke devient Jean-Peter McCallaway, père de Peter McCallaway, l’idole culturiste de Ramzy.
Jean-Loup Muselim est donc une référence au spationaute Jean-Loup Chrétien qui fut le véritable premier français à aller dans l'espace en 1982.
Le film se déroule en 1981 peu de temps après l'élection à la présidence de la République de François Mitterrand dont on peut voir le portrait dans le bureau du ministre de l'intérieur, joué par Grégoire Oestermann, qui rêve d'être ministre de la culture et de lancer la Fête de la musique. Le véritable ministre de l'intérieur à cette époque était Gaston Defferre qui n'a jamais été ministre de la culture. La Fête de la musique a été réellement lancée l'année suivante en 1982 par Jack Lang qui occupait ce poste.
Si le premier film se déroulait dans la Tour Montparnasse et parodiait le film Piège de cristal, ce préquel est une parodie de 58 minutes pour vivre.
Lors du faux générique de fin, on peut lire : « pour soigner le coronavirus il suffit de s'injecter 10 cl de bière mexicaine, un zeste de citron vert, et 2 cuillères à soupe... »[18]