La municipalité est surtout connue pour son phare qui possède une structure en bois unique. En période estivale, les gens peuvent monter à l'intérieur par petits groupes.
Toponymie
Il y a eu d'abord une rivière à proximité que l'on a appelé la « Rivière à la Martre » en raison de la présence de martres, ce petit mammifère carnivore, au corps allongé. Le bureau de poste local, entre 1877 et 1931, était celui de « Rivière-à-la-Martre ».
Lors de sa création en 1923, la municipalité a pris le nom du canton de « Christie ». En 1971, elle adopte le nom de « La Martre »[1]. Elle est aussi connue sous le nom de sa paroisse catholique, d'abord appelée Saint-Martial (1898) puis Sainte-Marthe (1931)[1].
Histoire
À cause de la croissance du trafic maritime sur le fleuve Saint-Laurent, le gouvernement fédéral décida d'ériger un phare supplémentaire entre ceux de Madeleine et de Cap-Chat. Celui-ci fut construit sur le toît de la maison du premier gardien du phare, Jean-Baptiste Gauthier, en 1876. En 1906, le premier phare fut remplacé par le phare actuel[2].
Le premier phare de La Martre a été construit en 1876 par le gouvernement fédéral pour répondre à la croissance du trafic maritime et le besoin d'offrir une meilleure sécurité à la navigation entre les phares de Madeleine et de Cap-Chat. C'était une tour érigée à même le toit de la maison du premier gardien du phare, Jean-Baptiste Gauthier[7].
Le phare actuel, avec sa structure octogonale en bois aux côtés inclinés, a été construit en 1906[8]. Il a conservé son système d’horlogerie d’origine (câble et poids) qui permet la rotation du module d’éclairage[9].
Site archéologique
La Martre est un site archéologique reconnu. Des outils anciens furent découverts en 1967 par l'abbé Roland Provost lors de travaux d'excavation visant à relocaliser le cimetière. Des études ont établi que ces artefacts sont associés à la tradition Plano de la période du Paléoindien récent, entre 8 000 et 10 000 ans avant aujourd'hui[2],[10].
↑ a et bJean-Marie Fallu, Une histoire d'appartenance : La Gaspésie, vol. 7, Sainte-Foy (Québec), Les Éditions GID, , 557 p. (ISBN2-922668-37-1), p. 99-102.