La Lanterne est une revue française qui avait déjà existé de 1868 à 1870, puis clandestinement jusqu'en 1876, fondée et dirigée par Henri Rochefort à Paris, puis à Bruxelles. Une des sept presses clandestines de Paris destinée à imprimer La Lanterne se trouve chez Camille Bias sur demande d'Auguste Blanqui[1],[2].
Le premier numéro du quotidien paraît le . Il devait s'appeler La Marseillaise.
Supplément littéraire de La Lanterne, bi-hebdomadaire de à , devient ensuite Le Supplément
Anticlérical et républicain
Violemment anticlérical et républicain, en 1902, le journal alors dirigé par Victor Flachon, publie en couverture la caricature d'un homme d’Église singé sous les traits d’une chauve-souris qui couvre de son ombre menaçante la ville de Paris et empêche la « ville lumière » de recevoir la clarté du soleil. La formule « Voilà l’ennemi » fait directement référence au discours de Léon Gambetta à la Chambre des députés qui s’exclame le : « Le cléricalisme, voilà l’ennemi ! »[3],[4]