Kyōko Nakayama (中山 恭子 , Nakayama Kyōko ? ) est une femme politique japonaise née le 26 janvier 1940 , membre du gouvernement Fukuda en tant que Ministre d'État pour la Population, l'Égalité des sexes et la question des Enlèvements, mais également membre de la chambre des conseillers .
Jeunesse et études
Née le 26 janvier 1940 , elle étudie la littérature française à l'université de Tokyo , avant d'entrer au Ministère des affaires étrangères japonais en 1964, puis au Ministère des Finances en 1966[ 1] .
Carrière électorale
Kyōko Nakayama en 2006, lors de sa nomination au poste de conseillère spéciale du Premier ministre.
Elle reste à ce poste jusqu'en 1999, où elle est nommée ambassadrice du gouvernement japonais en Ouzbékistan et au Tadjikistan [ 2] .
En 2002, elle est nommée par Jun'ichirō Koizumi au poste de conseillère spéciale sur la question des enlèvements de citoyens japonais par la Corée du Nord , qu'elle occupe jusqu'en 2004. Elle est renommée à ce même poste par Shinzō Abe en 2006[ 3] , avant de devenir Ministre d'État pour la Population, l'Égalité des sexes et la question des Enlèvements en 2008, sous le Gouvernement Fukuda [ 4] .
Elle est élue pour la première fois à la Chambre des conseillers en 2007, puis est réélue en 2013[ 5] .
En juin 2010 , elle et son mari quittent le parti libéral-démocrate pour rejoindre le parti de l'aube , et, lors de la fusion de ce dernier avec l'association pour la restauration du Japon , devient un membre de ce parti, toujours avec son mari[ 6] . Lorsque Shintarō Ishihara s'en va pour créer son propre parti, le parti pour les générations futures , Nakayama et son mari suivent le mouvement et rejoignent également ce parti[ 7] . En octobre 2015 , elle prend la présidence de ce parti, qu'elle renomme Parti pour le Kokoro japonais [ 8] . Au début de son mandat, elle souhaite changer l'orientation de son parti et travailler avec le gouvernement[ 9] , [ 10] , [ 11] , ce que refuse Shigefumi Matsuzawa , alors secrétaire général, qui préfère alors démissionner plutôt que de diviser le parti[ 12] .
Bien que réélue sans vote en septembre 2017 pour un deuxième mandat à la tête du parti pour le Kokoro japonais[ 13] , elle annonce son intention de rejoindre avec son mari le nouvellement formé parti de l'espoir [ 14] , fondé par la maire de Tokyo Yuriko Koike , et en devient ainsi l'un des membres fondateurs[ 15] .
Elle annonce en 2019 ne pas se représenter aux élections à la Chambre des conseillers du Japon de 2019 , et prend sa retraite politique[ 16] . La même année, elle reçoit l'ordre du Soleil Levant[ 17] .
Prises de position
Rencontre entre Nakayama, alors ministre du gouvernement Abe, et Tevi Troy, ministre de la Santé américain.
Kyōko Nakayama est favorable à la révision de la Constitution japonaise, pensant qu'il est nécessaire pour le Japon de s'armer et même d'envisager l'arme nucléaire[ 18] . Elle souhaite également revoir la Constitution pour pouvoir lutter plus efficacement dans les affaires d'enlèvements de citoyens japonais par le Corée du Nord[ 19] . En tant qu'ambassadrice, elle estime également que le Japon devrait favoriser les relations commerciales avec les pays d'Asie Centrale [ 20] , [ 21] , bien que son partenaire principal reste les États-Unis [ 18] . Elle ne voit aucun inconvénient à ce que les officiels japonais visitent le Yasukuni-jinja et doute également que le Japon ait utilisé des femmes de réconfort pendant la guerre[ 18] . Elle est également favorable au maintien de la peine de mort au Japon[ 18] .
Vie personnelle
Elle épouse Nariaki Nakayama , un ancien Ministre du Tourisme et membre également du Parlement japonais [ 22] . C'est pour le soutenir qu'elle quitte le parti libéral-démocrate et change de parti politique depuis 2010[ 23] . Elle visite Tachkent tous les ans, même depuis qu'elle n'est plus ambassadrice en Ouzbékistan [ 20] .
Notes et références
↑ (en) « Special Advisor to the Prime Minister Kyoko Nakayama » (consulté le 7 novembre 2018 )
↑ (en) « Japanese official visits Tashksnet », sur UZdaliy , 10 juillet 2009 (consulté le 14 novembre 2018 )
↑ (en) Mizuho Aoki, « Tiny Japanese political party takes new name in bid to reverse its fortunes », sur Japan Times , 21 décembre 2015 (consulté le 12 novembre 2018 )
↑ (en) Reiji Yoshida et Setsuko Kamiya, Kazuaki Nagata, « Fukuda reshuffles Cabinet, LDP leaders : Shakeup an attempt to boost public support », sur Japan Times , 2 août 2008 (consulté le 12 novembre 2018 )
↑ (en) « Ms. NAKAYAMA Kyoko », sur House of Councillors, the National Diet of Japan (consulté le 7 novembre 2018 )
↑ (en) « Interpretations of Japan's wartime history causing rift in ruling LDP », sur Asahi Shimbun , 14 mai 2013 (consulté le 14 novembre 2018 )
↑ (en) « Party for Future Generation's Officer List » (consulté le 14 novembre 2018 )
↑ (ja) « 次世代の党、中山恭子新党首を選出 松沢氏の離党了承 », sur Nikkei.com , 28 août 2015 (consulté le 14 novembre 2018 )
↑ (ja) « 松沢、中山氏が意欲表明 次世代党首選、一本化を調整 », sur Sankei Shimbun , 28 août 2015 (consulté le 14 novembre 2018 )
↑ (en) « Nearly 30% plan to vote LDP but 42% undecided, poll shows », sur Japan Times , 24 septembre 2017 (consulté le 14 novembre 2018 )
↑ (en) « Election campaigns begin with focus on strength of forces aiming to alter Constitution », sur Mainichi Shimbun , 22 juin 2016 (consulté le 14 novembre 2018 )
↑ (ja) « 次世代・松沢氏が離党届 「路線の違い」無所属の意向 », sur Asahi Shimbun , 27 août 2015 (consulté le 14 novembre 2018 )
↑ (ja) « 日本のこころ、無投票で中山恭子代表を再選 », sur Sankei Shimbun , 13 septembre 2017 (consulté le 14 novembre 2018 )
↑ (ja) « 日本のこころの中山恭子代表が離党 », sur Sankei Shimbun , 25 septembre 2017 (consulté le 14 novembre 2018 )
↑ (ja) « 「日本をリセット」小池氏、国会議員14人会見 », sur Mainichi Shimbun , 27 septembre 2017 (consulté le 14 novembre 2018 )
↑ (ja) « 中山恭子元拉致担当相が参院選不出馬を正式表明 », sur Sankei shinbun , 8 avril 2019 (consulté le 3 mai 2024 )
↑ (ja) « 秋の叙勲、柄本明さんら4113人 伊達忠一氏に桐花大綬章 », sur Nihon keizai shinbun , 3 novembre 2019 (consulté le 3 mai 2024 )
↑ a b c et d (ja) « 中山 恭子 », sur Mainichi Shimbun , 2013 (consulté le 14 novembre 2018 )
↑ (en) Makiko Takita et Takao Harakawa, « Abductee Rescue Team Under the Prime Minister Should Be Created — Nakayama », sur Sankei Shimbun , 16 août 2017 (consulté le 14 novembre 2018 )
↑ a et b (en) « Uzbekistan develops given peace and stability, says former Japanese envoy », sur UZdaily , 13 juillet 2009 (consulté le 14 novembre 2018 )
↑ (en) « Japanese delegation pays visit to Uzbekistan », sur UZdaily , 1er avril 2014 (consulté le 14 novembre 2018 )
↑ (en) Takahiro Fukada, « Tourism minister apologizes for gaffes », sur Japan Times , 27 septembre 2008 (consulté le 8 novembre 2008 )
↑ Dalton 2015 .
Annexes
Bibliographie
Articles connexes