Kommando Hamburg-Eidelstedt

Camp de Hamburg-Eidelstedt

(Dessauer Ufer)

Tafel für die KZ-Opfer des Außenlagers Hamburg-Eidelstedt am ehemaligen Gelände .JPG
Plaque commémorative sur l'emplacement du camp.
Présentation
Type Kommando de travail
Gestion
Date de création 27 septembre 1944
Créé par SS
Géré par Neuengamme
Dirigé par SS-Unterscharführer

Walter Kümmel

Date de fermeture 5 mai 1945
Fermé par SS
Victimes
Type de détenus Femmes
Nombre de détenus Plusieurs centaines
Géographie
Pays Drapeau de l'Allemagne nazie Allemagne nazie
Région Land de Hambourg
Localité Port de Hambourg
Coordonnées 53° 36′ 43″ nord, 9° 52′ 16″ est
Géolocalisation sur la carte : Hambourg
(Voir situation sur carte : Hambourg)
Camp de Hamburg-Eidelstedt (Dessauer Ufer)
Géolocalisation sur la carte : Allemagne
(Voir situation sur carte : Allemagne)
Camp de Hamburg-Eidelstedt (Dessauer Ufer)

Le kommando Hambourg-Eidelstedt est une unité de travail forcé extérieure du camp de concentration de Neuengamme constituée le 27 septembre 1944 par un contingent de déportées en provenance d’Auschwitz-Birkenau et mise à la disposition de la ville de Hambourg pour y effectuer des travaux de construction, de déblaiement et de déneigement.

Constitution

À la mi-juillet 194, un contingent d'un millier de femmes en provenance du camp d’extermination d’Auschwitz-Birkenau est dirigé vers l'Allemagne du nord. Une partie d'entre elles sont transférées au kommando extérieur Hambourg-Dessauer Ufer, puis au Kommando de Wedel, avant d’arriver le 27 septembre au camp d’Eidelstedt. Elles y occupent un des baraquements du Friedrichshulder Weg, au nord-ouest d'Hambourg. Le camp est placé sous la responsabilité du SS-Unterscharführer Walter Kümmel[Notes 1],[1],[2],[3].

Cinq cents déportées juives hongroises et tchèques sont mises à la disposition de la ville de Hambourg pour des travaux de construction et de déblaiement. Elles doivent bâtir les « plattenhäuser », logements de fortune en préfabriqué et déblayer les décombres après les bombardements de Hambourg[4],[5],[2],[6].

Démantèlement et libération

Début avril 1945, la SS évacue le camp d’Eidelstedt et transfère les détenues à Bergen-Belsen. Les 20 et 21 avril 1945, Eidelstedt est à nouveau occupé par plusieurs centaines de femmes du Kommando Helmstedt-Beendorf. Elles sont rejointes début mai par des détenues des Kommandos Langenhorn/Ochsenzoll et Wandsbek. Elles sont libérées le 5 mai par les soldats britanniques[5],[2].

Voir aussi

Notes et références

Notes

  1. (fr) Condamné en 1946 à dix ans de prison par un tribunal militaire britannique, il sera relâché avant terme en 1952.

Références

  1. « Neuengamme - AFMD », sur afmd.org (consulté le )
  2. a b et c (en) Geoffrey P. Megargee, The United States Holocaust Memorial Museum Encyclopedia of Camps and Ghettos, 1933–1945: Volume I: Early Camps, Youth Camps, and Concentration Camps and Subcamps under the SS-Business Administration Main Office (WVHA), Indiana University Press, (ISBN 978-0-253-00350-8, lire en ligne)
  3. (en) Winston Ramsey, The Nazi Death Camps: Then And Now, After the Battle, (ISBN 978-1-3990-7671-5, lire en ligne)
  4. « Liste des kommandos extérieurs de Neuengamme », sur Neuengamme (consulté le )
  5. a et b « Liste des camps extérieurs », sur www.kz-gedenkstaette-neuengamme.de (consulté le )
  6. (en) Marc Buggeln, Slave Labor in Nazi Concentration Camps, OUP Oxford, (ISBN 978-0-19-101764-3, lire en ligne)

Liens externes