Une centaine de sous-camps situés principalement en Basse-Silésie dépendaient du camp de Groß-Rosen.
Un total de 125 000 prisonniers a été interné dans ce camp et 40 000 d'entre eux y sont morts.
Le site de Groß-Rosen, à quelques kilomètres au sud du village de Rogoźnica - à l'origine sur le territoire allemand - est englobé par la Pologne depuis la modification en 1945 de la frontière entre l'Allemagne et la Pologne.
Commandants du camp
Durant la période initiale de Gross-Rosen de fonctionnement comme un sous-camp formel de Sachsenhausen, les deux officiers SS-Lagerführer suivants ont servi de commandant des différents camps, les SS-UntersturmführerAnton Thumann, et SS-UntersturmführerGeorg Gussregen. De jusqu'à la libération, les fonctionnaires suivants ont servi de commandants entièrement indépendants du camp de concentration de Gross-Rosen :
L'expansion la plus ambitieuse du système de Gross-Rosen des camps de travail a eu lieu en 1944 en raison de la demande accélérée du soutien de l'avancement du front.
On estime que leur nombre total a atteint 100 à ce moment selon la liste de leurs destinations officielles[2].
En janvier 1945, le camp devient une étape dans l'évacuation des déportés depuis les camps situés plus à l'Est. Au cours des dernières semaines de janvier, le camp est rapidement surpeuplé en raison de l'arrivée des déportés d'Auschwitz, évacués dans la précipitation à partir du [5] : des baraquements prévus pour 100 détenus en hébergent jusqu'à 400[6].
Évacuation du camp en février 1945
Appuyé sur les instructions de HSSPF du Bohême, envoyées en novembre 1944, Johannes Hassebroek, alors commandant du camp, ordonne l'évacuation du camp à compter du [7]. Cette évacuation s'effectue selon des ordres, diversement exécutés dans les camps satellites, de supprimer tout détenu qui serait susceptible de ralentir la progression[8]. L'évacuation des camps satellites se fait par étapes au cours de l'hiver et du printemps 1945 (jusqu'à la veille de la capitulation en fait) : dans un premier temps, elle concerne surtout les camps satellites de l'Est de l'Oder, dont les détenus sont envoyés dans des camps plus à l'Ouest, puis, à partir d'avril, les détenus se trouvant dans des camps de l'Est de l'Elbe, envoyés plus à l'Ouest[9]. À partir du moment où ils parviennent à l'Ouest de l'Oder, certains détenus font le voyage en train dans des conditions épouvantables[10].
Prisonniers notables
Leon Lewkowicz survivant de la Shoah. Champion de France poids et haltères, porteur de la flamme Olympique à Paris en 2024 à l'âge de 94 ans (1930-).
Abbé Pierre Davignon (1912-1945), résistant belge[11].
Daniel Blatman, Les Marches de la mort. La dernière étape du Génocide nazi, été 1944-printemps 1945, traduit par Nicolas Weill, publié avec le concours de la Fondation pour la mémoire de la Shoah, Fayard, Paris 2009, (ISBN221363551X)