Klaus Ampler[1], alors âgé de 4 ans, fut l'un des nombreux allemands nés à l'Est de l'Oder, qui en 1945 furent réinstallés sur le territoire de l'Allemagne défini par les accords de Yalta () puis de Potsdam (). Installée dans un village situé sur le territoire de la zone d'occupation soviétique, la famille Ampler (la mère et ses trois garçons) prend place parmi les nouveaux paysans qui accompagnent la réforme agraire des grandes terres de l'Allemagne du nord, dans ce qui est devenu en 1949, la République démocratique allemande. Le père de Klaus, prisonnier de guerre, n'est de retour au foyer qu'en 1951. Il trouve du travail dans la ville de Rostock, port et ville industrielle sur la Mer Baltique. C'est à Rostock que Klaus Ampler fait ses débuts en compétition cycliste, au club BFG Motor Warnowwerft Rostock. Remarqué par les spécialistes du cyclisme, en particulier Gustav-Adolf Schur, il s'installe en 1959 à Leipzig, accueilli par le déjà célèbre SC DHK Leipzig, le club de Schur, de Bernhard Eckstein, de Erich Hagen, etc. L'année suivante il participe à sa première compétition hors des frontières allemandes, le Tour d'Égypte. La suite de la carrière de ce robuste coureur cycliste (1,74 m, 75 kg[2]) apparaît dans un palmarès où la Course de la Paix tient une place centrale, avec 8 participations, 1 victoire individuelle et 3 victoires au challenge par équipes. Il remporte deux fois le Tour de son pays, la République démocratique allemande, et plusieurs places d'honneur dans cette épreuve, ainsi que 9 étapes. Ampler est sociétaire au club cycliste local du SC DHfK Leipzig.
3e des épreuves pré-olympiques à Mexico : route en ligne et contre-la-montre par équipes avec la RDA (Klaus Ampler + Günter Hoffmann, Dieter Grabe, Manfred Dähne)[5]
Klaus Ullrich: Klaus Ampler. Berlin, 1963. (en allemand)
Klaus Ampler: Schweiß, Autobiographie. Gotha, 2005, (ISBN3-9808816-9-5). (en allemand)
Notes
↑Cette notice s'inspire de la brochure en langue allemande publiée en 1963 par Klaus Ullrich, aux éditions "Zentrales Friedensfahrtorganisationsorg": Klaus Ampler, das Leben des Friedensfahrt-Siegers.
↑(en) Profil olympique de Klaus Ampler sur sports-reference.com (archivé)
↑Klaus Ampler remportait 3 étapes, dont la 12e étape, à Dresde, au terme de laquelle il prenait le "maillot jaune". Il portait 3 jours ce maillot, jusqu'à l'arrivée finale à Berlin.