Kim Plofker obtient son diplôme en mathématiques du Haverford College. Elle obtient son doctorat en 1995, avec une thèse intitulée « Mathematical Approximation by Transformation of Sine Functions in Medieval Sanskrit Astronomical Texts », soutenue à l'université Brown sous la direction de David Pingree[1]. Elle poursuit ses recherches dans cette même université, puis elle est nommée professeure invitée[2].
Kim Plofker s'intéresse à l'histoire des mathématiques indiennes, et elle publie en 2008 Mathematics in India, qui s'est imposé comme un ouvrage de référence[2]. Elle étudie particulièrement les échanges concernant les mathématiques et l'astronomie entre l'Inde et l'Islam au Moyen Âge, et plus généralement les échanges en sciences exactes entre l'Europe et l'Asie, depuis l'Antiquité jusqu'au XXe siècle.
Le mathématicien David Mumford rappelle, dans sa recension de cet ouvrage qu'« il n'y a qu'une autre enquête, History of Hindu Mathematics de Datta et Singh en 1938… complétée par Geometry in Ancient and Medieval India, également difficile à trouver, par Sarasvati Amma (1979) », où, « on peut avoir un aperçu de la plupart des sujets » en mathématiques indiennes[3].
(en) « Euler and Indian Astronomy », dans Robert E. Bradley, Leonhard Euler : Life, work and legacy, vol. 5, Amsterdam, Elsevier, coll. « Studies in the history and philosophy of mathematics », (ISBN978-0-444-52728-8), p. 147–166).
(en) « Mathematics in India », dans Victor J. Katz, The mathematics of Egypt, Mesopotamia, China, India and Islam. A sourcebook, Princeton NJ, Princeton University Press, (ISBN978-0-691-11485-9), p. 385–514.
Mathematics and its worldwide history, Nieuw Archief voor Wiskunde, mars 2012, pdf.
(en) Studies in the history of Exact Sciences in Honour of David Pingree, vol. 54, Brill, Leiden, Brill, coll. « Islamic Philosophy, Theology, and Science », , 890 p. (ISBN90-04-13202-3).