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En 1814, il hérite du titre de troisième marquis de Aycinena et devient évêque in partibusTrajanopolis(en) en 1859. Aycinena y Piñol a un intérêt pour le droit, possède des talents oratoires et écrit plus d'une vingtaine d'ouvrages au cours de sa vie[1],[2].
Biographie
Jeunesse et formation
Né au Guatemala, Aycinena y Piñol devient chef de famille à l'âge de 22 ans et est ordonné à l'âge de 26 ans. Il semble avoir reçu une éducation spéciale avec des précepteurs, car il ne fréquente pas le séminaire Tridentin. Il étudie ensuite à l'Université pontificale de San Carlos et est diplômé de l'école de droit en 1811. Plus tard, il obtient un doctorat en 1821.
Ecclésiastique
En tant que prêtre, il est curé de la cathédrale de Guatemala pendant 4 ans et devient ensuite archevêque du tribunal des procureurs. En 1822, il obtient la paroisse de Sagrario et, bien qu'il soit procureur au tribunal ecclésiastique pendant plusieurs années, il exerce la fonction de juge synodal du Guatemala de 1824 à 1859.
Il retourne au Guatemala en 1837 et travaille avec le gouvernement libéral agonisant afin de rétablir l'ordre dans le pays. Il participe à une Déclaration des droits de l'homme, similaire à celle de la Révolution française. Malheureusement, l'application de cette charte s'avère pratiquement nulle. Aycinena se fait élire représentant du Conseil consultatif intérimaire au Congrès fédéral en 1838 pour la province de Totonicapán. Il est ministre du gouvernement de Mariano Rivera Paz, ainsi que député de l'Assemblée constituante au nom de l'université (1851-1856) et du département de Verapaz (1856-1865). Ses idées, ses décisions, ses écrits reflètent son désir d'avoir une stabilité sociale basée sur les valeurs catholiques[réf. nécessaire].
Gouvernement de Rafael Carrera
Avec bon nombre d'intellectuels de la famille Aycinena, il favorise l'arrivée au pouvoir de Rafael Carrera. Quand ce dernier parvient à consolider son pouvoir, Aycinena est nommé président de l'Universidad Nacional en 1840. Ralph Woodward écrit de lui : « Pendant la présidence de Rafael Carrera, Piñol et sa famille, qui ont des contacts étroits avec l'Église catholique, ont une énorme influence sur la politique et l'éducation au Guatemala »[3].
Il travaille comme représentant guatémaltèque, étant notamment ministre des Affaires ecclésiastiques et membre du conseil d'État (1855-1862). Il favorise également le retour des Jésuites au Guatemala en 1851. Finalement, sous son inspiration et l'action de son frère, Pedro de Aycinena y Piñol, un concordat est signé en le gouvernement guatémaltèque et le Saint-Siège[3].
Diocèse
Sous recommandation du président Rafael Carrera, il est nommé évêque in partibus de Trajanopolis.
Il est critiqué par les historiens libéraux en raison de sa proximité relationnelle avec plusieurs membres du gouvernement conservateur du général Rafael Carrera et pour avoir contribué à l'élimination de la possibilité de créer une union des nations centraméricaines voulue par les libéraux[4],[5]. Entre 1980 et 2010, sa participation aux décisions du gouvernement est revue de façon plus objective[3],[6].
↑(es) Federico Hernández de León, El libro de las efemérides, vol. Tomo III, Guatemala, Tipografía Sánchez y de Guise,
↑(es) Federico Hernández de León, « El capítulo de las efemérides: Segunda invasión de Morazán », Diario la Hora, Guatemala,
↑ ab et cRalph Lee Jr. Woodward, Rafael Carrera and the Emergence of the Republic of Guatemala, 1821–1871, Athens, GA, University of Georgia Press, , Online edition (ISBN9780820343600, lire en ligne)
↑(es) Ramón Rosa, Historia del Benemérito Gral. Don Francisco Morazán, ex Presidente de la República de Centroamérica, Tegucigalpa, Ministerio de Educación Pública, Ediciones Técnicas Centroamericana, (lire en ligne)
↑(es) Lorenzo Montúfar et Ramón A. Salazar, El centenario del general Francisco Morazán, Guatemala, Tipografía Nacional,
↑(es) Fernando González Davison, La montaña infinita; Carrera, caudillo de Guatemala, Guatemala, Artemis y Edinter, (ISBN978-84-89452-81-7)