Pilier référence du Championnat de France, il compte également 8 sélections avec l'équipe de France, prenant notamment part à la finale de la Coupe du monde en 1954.
Biographie
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Joseph Krawczyk prend part au match d'ouverture de la Coupe du monde contre la Nouvelle-Zélande dont le coup d'envoi symbolique est donné par le champion cycliste français Louison Bobet au parc des Princes de Paris devant près de 15 000 spectateurs. Il compose avec Jean Audoubert et François Rinaldi la première ligne française. Après une première période où les deux équipes se rendent coup pour coup (12-8 pour la France), la seconde débute par un essai de Joseph Crespo après un sprint de 30 mètres bien servi par F. Rinaldi qui permet à la France de faire le break dans cette rencontre pour ne plus rien lâcher et s'imposer 22-13, lançant parfaitement la dynamique pour la sélection française[3]. La seconde rencontre disputée à Toulouse oppose la France à la Grande-Bretagne et constitue quelque peu une finale avant la lettre à la suite de la victoire des Britanniques sur l'Australie au premier match. Joseph Krawczyk est reconduit en première ligne avec les mêmes coéquipiers de la première rencontre[4]. La rencontre est âprement disputée par les deux sélections où les pénalités sont réussies de part et d'autre. J. Krawczyk y marque un essai. Le score final est nul 13-13 et renvoie les deux équipes dos à dos[5]. La troisième rencontre se dispute à Nantes contre l'Australie le qui après avoir perdu contre la Grande-Bretagne a battu la Nouvelle-Zélande. Au terme d'une rencontre serrée où la première ligne est toujours constituée des trois mêmes joueurs, la France s'impose 15-5[6].
Non prévue, la finale se déroule en raison de l'égalité de points au classement issue de leurs victoires contre les nations de l'hémisphère sud et de leur match nul 13-13. Cette rencontre organisée en quatre jours attire 30 368 spectateurs au Parc des Princes à Paris[7]. La Grande-Bretagne domine la première mi-temps grâce aux essais de Gordon Brown et de David Rose, James Ledgard se chargeant de convertir le second, avant que Puig-Aubert ajoute une nouvelle pénalité. Le score est alors de 8 à 4 à la mi-temps en faveur des Britanniques. Au retour des vestiaires, Cantoni marque un essai converti par Puig-Aubert permettant à la France de mener 9 à 8. Les Anglais enfoncent alors le clou grâce à deux autres essais de Gerry Helme (converti par Ledgard) et de Brown (9-16). Côté français, Contrastin permet à la France de revenir dans la partie. La pression est alors intense sur les épaules des Anglais mais contre tout pronostic, ceux-ci parviennent à tenir et deviennent ainsi les premiers champions du monde de l'histoire du rugby à XIII. J. Krawczyk dispute la finale au poste de pilier et aura pris part à toutes les rencontres de la Coupe du monde, à chaque fois associé à Jean Audoubert et François Rinaldi[7].
↑Marcel de Labot, « Que d'espoirs du rugby au C.O. Creusotin », L'Équipe, (lire en ligne)
↑« Audy, Save et Constractin sur la liste des sélectionnés français pour la Coupe du monde », Sud Ouest, , p. 9.
↑P.-J. Cathala, « Premier match de Coupe du monde : première victoire française », Sud Ouest, , p. 15.
↑« France et grande-Bretagne disputent une véritable finale », Sud Ouest, , p. 9.
↑Alban Délias, « La France et la Grande-Bretagne n'ont pu se départager : 13-13 », Sud Ouest, , p. 10.
↑J. G., « La France et la Grande-Bretagne joueront la finale de la Coupe du monde », Sud Ouest, , p. 8.
↑ a et bLouis Bonnery, Le rugby à XIII le plus français du monde, Limoux, Cano & Franck, , 489 p. (ASINB000X3Z932), chap. 3 (« Les Coupes et Championnats du monde »), p. 338-339.