Le , il démissionne "pour raison de santé" de la présidence du conseil général, en précisant qu'il conserverait son mandat de sénateur et son siège de conseiller général[7]. En , il apporte son parrainage à E. Macron pour l'élection présidentielle.
Affaires judiciaires
Détournement de fonds publics
Le bureau du Sénat a levé en l’immunité parlementaire de Joseph Castelli. Soupçonné de détournement de fonds publics, il est mis en examen en pour « recel d'abus de biens sociaux et corruption » avec sa femme et trois chefs d'entreprise, mais laissé en liberté contre une caution de 200 000 euros[8]. Il est soupçonné d'avoir fait construire sa villa de Penta-di-Casinca par des entreprises auxquelles il octroyait des marchés publics[9]. L'un des entrepreneurs reconnait en avoir travaillé « quasi-bénévolement » à la construction d'une luxueuse villa de Joseph Castelli. Ce dernier, informé par des fuites des soupçons de la justice, lui aurait ensuite demandé de lui faire des devis rétroactifs et des fausses factures pour faire croire qu’il avait payé ses travaux[10].
Joseph Castelli est jugé en devant le tribunal correctionnel de Bastia pour trafic d’influence passif, recel de biens provenant d’un délit, blanchiment aggravé et faux en écriture pour ces faits allant de 2009 à 2016[11]. Il est condamné le 30 mars 2021, en première instance, pour trafic d'influence passif et de faux en écriture à une peine de 4 ans de prison, dont 3 ans ferme, assortie d'une amende de 100000 euros et de la confiscation de sa villa. Il a toutefois été relaxé des faits de blanchiment aggravé et d’une partie du trafic d’influence[9]. Il faut appel de sa condamnation.
Joseph Castelli est incarcéré durant six semaines (du 20 avril au 3 juin 2021), à la suite d’un mandat de dépôt à effet différé[12]. Le 3 juin 2021, la cour d'appel de Bastia accepte sa demande de remise en liberté et le place sous contrôle judiciaire[13].
Le 22 mars 2023, Joseph Castelli est à nouveau condamné en appel à quatre ans de prison, dont deux avec sursis pour «corruption passive». Il est toutefois relaxé pour le chef de "trafic d'influence". Sa peine a été rendue aménageable[12].
Minoration de déclaration de patrimoine
Joseph Castelli fait l'objet d'une enquête préliminaire depuis pour « minoration de déclaration de patrimoine » : plusieurs centaines de milliers d'euros n'auraient en effet pas été mentionnés dans sa déclaration. Il aurait sous-estimé volontairement la valeur de sa résidence principale en l’évaluant à 353 000 euros tandis que France Domaines l’estimait à plus d’un million d’euros[14].
Il est jugé en septembre 2018. Le parquet requiert trois mois de prison et 20000€ d'amende[15]. En , M. Castelli est condamné pour ces faits par le tribunal correctionnel de Bastia à deux mois de prison avec sursis et 30 000 euros d’amende[11].