François Vendasi, né le à Bastia et mort le à Paris, est un entrepreneur et homme politique français, sénateur radical (RDSE) de la Haute-Corse (élu le et réélu le ).
François Vendasi naît le 24 juin 1940 à Bastia[1].
Radical depuis plus de 30 ans, François Vendasi, après une carrière d'entrepreneur à la tête de la principale entreprise de BTP de l'île s'est engagé en 1994 dans la vie politique active. Élu conseiller général du 6e canton de Bastia (Montesoro-Furiani) dès cette année-là, il devient en 1995 maire de Furiani, et est réélu sans opposition en 2001.
En 2002, il rompt avec Émile Zuccarelli et se présente contre lui à l'élection législative. Arrivé en tête à l'issue du 1er tour, il est battu au second par le maire de Bastia, qu'il rejoint pourtant en 2003 dans son opposition victorieuse à la réforme institutionnelle de Nicolas Sarkozy, soumise à référendum le . Après la victoire du non, il continue à se rapprocher du député-maire de Bastia. Il est ainsi, lors de l'élection sénatoriale partielle, organisée en juin2005, en Haute-Corse, à la suite de la démission du sénateur UMP, Paul Natali, le symbole de la réunification des radicaux qui permet son élection. Il siège alors depuis au groupe RDSE du Sénat. Il est réélu sénateur de la Haute-Corse, dès le 1er tour de scrutin, avec près de 63 % des suffrages, le .
François Vendasi a également été président du Sporting Club de Bastia de 1982 à 1985.
Retiré de la vie publique depuis la fin de son mandat de sénateur, François Vendasi meurt à l'âge de 82 ans le 21 novembre 2022 dans le 7e arrondissement de Paris[2] des suites d'une longue maladie[3].
1er Vice-président du Conseil général de la Haute-Corse (de mars2001 à août2005). Il démissionne en application de la loi sur le cumul de mandats à la suite de son élection au Sénat
Conseiller général de la Haute-Corse (1994-2005 et à nouveau du 9 mars au )
Sénateur de la Haute-Corse (de juin2005 à septembre 2014)