Jeanne-Sophie de Vignerot du Plessis, également connue sous le nom de Septimanie d’Egmont, est une noble et une salonnière française née le et morte le .
Elle reçoit dans son salon les célébrités littéraires de l'époque comme Voltaire et Rousseau et forme le centre de l'opposition à Madame du Barry. Sa proximité avec l'ambassadeur de Suède lui permet de faire la connaissance du futur Gustave III durant son séjour à Paris en 1771 et avec lequel elle continuera à correspondre durant son règne. On lui attribue une influence sur la tournure libérale du début du règne du roi Gustave III.
Postérité littéraire
Sophie Gay a publié un roman intitulé la Comtesse d’Egmont[1] en 1836, Jules Janin de même en 1855[2], dont Septimanie d’Egmont est l’héroïne. Le Chapitre 10 du volume 2 des Souvenirs de la Marquise de Créquy de 1710 à 1803 lui est aussi consacré.
Sources
Marie-Célestine-Amélie de Ségur, comtesse d'Armaillé, La comtesse d'Egmont, fille du maréchal de Richelieu (1740-1773), d'après ses lettres inédites à Gustave III, Perrin et Cie, 1890 ;
Jean-Claude Hauc, « Septimanie d'Egmont, princesse républicaine » dans Trois femmes des Lumières, Les Éditions de Paris, 2010.
Roger Haution, La comtesse Septimanie d’Egmont et J.-J. R. — Bulletin de la Société archéologique, historique et scientifique de Soissons, 1980-1984, 125-129.