À partir de 1429, Jean devient gouverneur du comté de Namur nouvellement intégré aux Pays-Bas bourguignons. Lors de la fondation de l'Ordre de la Toison d'or, il fut l'un des premiers à y être nommé chevalier[1].
Il fut en 1435, à Nevers, l'un des négociateurs des pourparlers de paix qui menèrent au traité d'Arras. Il fut alors chargé de soumettre Amiens à l'autorité bourguignonne.
Un an plus tard, il commanda une armée qui devait tenter de prendre Calais aux Anglais. Cette armée était constituée surtout de milices flamandes mécontentes du traitement que les Anglais avaient fait subir à leurs semblables après le traité d'Arras. Calais étant bien défendue, il devenait évident après un certain temps que le siège de Calais deviendrait une longue et difficile opération et l'ennui commença à gagner les milices. Celles-ci accusèrent Jean de Croÿ de trahison pour se couvrir, ce qui l'obligea à quitter l'armée après quoi le siège fut levé.
Lors de l'exil du dauphin Louis, futur Louis XI, en Brabant de 1457 à 1461, ce conseiller du duc de Bourgogne devint un de meilleurs amis du dauphin. Notamment, avec le duc Philippe le bon, il accepta le d'être le parrain du premier enfant de Louis, Joachim de France né le [2].
Aussi, lorsque Charles le Téméraire devint duc de Bourgogne, fut-il contraint à cause de ses positions pro-françaises, ainsi que son frère Antoine et son fils Philippe, à l'exil.
Le retour en grâce eut lieu en 1473 lorsque la seigneurie de Chimay fut élevée en comté. Il décéda la même année et est enterré dans la collégiale de Chimay.
Famille
Jean épousa en 1428 Marie de Lalaing qui lui donna 5 enfants ;