Jean-Pierre Sudre commence sa vie professionnelle comme Laborantin et assistant reporter au quotidien Le Journal[1]. Puis il suit une formation de cinéaste, il a suivi des études à l'IDHEC (1943-1945). Mais il choisit, en 1949, d'être photographe. Ses premiers travaux sont des photographies industrielles, puis des sous-bois et des natures mortes. En 1957, il est chargé de cours de photographie à l’École des arts appliqués lors de la création de son département d’Esthétique Industrielle. De 1965 à 1970, il enseigne à l’École nationale supérieure d'architecture et des arts visuels de la Cambre à Bruxelles. En 1973, il quitte Paris et s'installe à Lacoste (Vaucluse) où il crée, avec sa femme, le centre pédagogique Abbaye de Photothélème[2]. En 1994 il quitte Lacoste pour Aix-en-Provence, où il meurt en 1997.
Jean-Pierre Sudre s'est illustré dans plusieurs domaines de la photographie, photographie industrielle, paysages et natures mortes.
Dans les années 1950, grâce au travail en chambre noire, il a utilisé beaucoup de techniques innovantes et fait des recherches techniques pour ses tirages, en utilisant des matières inusitées, des émulsions, des sels rares. Dès 1960, il crée des cristaux sur plaque de verre qu’il utilise comme des négatifs.
Sa femme Claudine Sudre (1925-2013), photographe de laboratoire, a notamment développé des photographies de Brassaï, Jeanloup Sieff, et fait des tirages de photographes comme Nadar ou Eugène Atget dans son laboratoire parisien.
Famille
Jean-Pierre Sudre est le patriarche d'une dynastie de photographes, dont sa belle-fille Laurence Sudre[3]