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Après son diplôme d'horticulture obtenu en 1958 et son service militaire achevé en 1961, il réalise des œuvres à partir de sens interdits et de pots de fleurs remplis de ciment et utilise le carrelage blanc en céramique avec joints noirs. Ces derniers deviendront rapidement la marque de fabrique de l'artiste. Les signes forts de la société s'inscriront dans son œuvre.
En 1969, il commence à construire sa propre maison à La Celle Saint-Cloud, qui est sa principale œuvre d'art. Ce seront vingt-quatre ans de recherche sur l'espace. En 1993, il décide de la détruire et expose les morceaux de la maison dans des conteneurs chirurgicaux au CAPC musée d'art contemporain de Bordeaux. Le film de Michelle Porte, La Maison, témoignage de l'événement, sera projeté à cette occasion. Il représente la France à la Biennale de Venise la même année et obtient le prix d'honneur.
Il construit le Mastaba en 1986 à La Garenne-Colombes, deuxième architecture habitée par l'artiste, qui depuis 2009 appartient à la commune. Le site accueille une exposition permanente d'œuvres de l'artiste et propose également un cycle d'animations avec conférences sur les arts, des lectures, de la musique et du théâtre.
En 1986, il reçoit le grand prix de sculpture de la ville de Paris. Il réalise la Carte du Ciel dans les quatre patios de la Grande Arche de la Défense, 1 600 m2 en marbre blanc et granit noir.
En 1989, il reçoit la commande d'une œuvre d'art pour la célébration du cinquantenaire du CNRS à Paris.
La galerie nationale du Jeu de Paume organise à Paris une rétrospective : le Drapeau français tendu sur un châssis est présenté pour la première fois. La même année, Le Pot doré de la Fondation Cartier est installé sur une stèle monumentale devant le Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou à Paris. En 2009, il décide de l'installer sur le toit du Centre Georges-Pompidou.
En 2006 Raynaud se fait photographier à Pyongyang en Corée du Nord. Debout au milieu de la place Kim Il-sung, il tient le drapeau nord-coréen à bout de bras. Il s'agit selon lui de réaliser une synthèse entre un pays et son drapeau. Il faut de longues négociations pour obtenir l'autorisation des autorités.
La Grande Colonne noire, 1982, sculpture-colonne de douze pots en polyester sur une base en carreaux de faïence, H. 3,86 m. coll. Fondation Pierre Gianadda, parc de sculptures, Martigny, Suisse.
La fontaine Croix-Tournus du projet « Sept fontaines en France », 1986, dans le square du même nom, à Oullins (métropole de Lyon)[5].
Dialogue avec l'histoire, 1987, autoportrait en ciment et carreaux de marbre blanc de 6,50 m de haut, Place de Paris, Québec, don de la ville de Paris à la ville de Québec. Le , la municipalité de Québec procède à la destruction de l'œuvre en arguant de sa dégradation[6]. En 2018, une version plus massive de l'œuvre est installée au Parc de l'Amérique-française[7]. Inaugurée le en présence de l'artiste, elle se nomme désormais Autoportrait[8].
Container Zéro, 1988, Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou, Paris.
Films
Georges Duby-Jean-Pierre Raynaud, film de Gilles Coudert (77 min / 1995 / a.p.r.e.s production) Conférence-entretien entre l’historien Georges Duby et l’artiste Jean-Pierre Raynaud organisée par le Centre de Création Contemporaine de Tours et l'université François-Rabelais.
La Maison de Jean-Pierre Raynaud, film de Michelle Porte, (31 min / 1993)