Conseiller municipal de Saint-Leu de 1971 à 1977 puis de 1989 à 2015[3], il est maire de la commune entre 1989 et 2008 (avec un interlude de 2003 à 2004, son adjoint Yannick Payet le remplaçant alors qu'il a privilégié la présidence du conseil général)[4],[5]. Il est battu aux élections municipales de 2008 et de 2014 par Thierry Robert, candidat du MoDem[1],[6].
Il fait ensuite partie de l'UMP, dont il est secrétaire départemental à La Réunion de 2003 à 2008, et soutient Nicolas Sarkozy au congrès de 2004 et à l’élection présidentielle de 2007[2],[4]. Il quitte l’UMP en 2008, après la réélection de Nassimah Dindar à la tête du conseil général par une coalition allant de la gauche aux divers droite, et rejoint le bureau exécutif de l'association de Didier Robert, Objectif Réunion (OR), qui est transformée en parti en 2013[4],[12].
En , le journal satirique réunionnais Le Tangue, en collaboration avec le Consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ), révèle que le nom de Jean-Luc Poudroux apparaît dans le scandale des SwissLeaks pour avoir possédé, de 1992 à 1999, un compte en Suisse auprès de la banque HSBC[24]. Selon le député, il y aurait déposé à l'époque l'équivalent de 10 000 €, en espérant « réaliser un placement rentable pour [sa] famille »[25]. Il admet également ne pas avoir déclaré cet argent au fisc afin de ne pas payer d'impôts[25]. Le compte est fermé en 1999. Les faits étant désormais prescrits, ce dossier n'aura aucune conséquence judiciaire[24]. Jean-Luc Poudroux reconnaît avoir commis « une faute morale »[25].
En , à la suite de la proposition de Jean-Luc Poudroux d’exploiter une nouvelle carrière à Sans Souci (commune de Saint-Paul) pour l’achèvement du chantier de la nouvelle route du Littoral (NRL)[26], sa suppléante à l’Assemblée nationale, Graziella Vergoz, dénonce dans un communiqué de presse« la manipulation de trop » et lui reproche de « bafouer l’intérêt de la population »[27]. Exprimant son ressentiment envers Jean-Luc Poudroux depuis l’élection législative partielle de 2018, elle rompt ses relations avec le député et indique qu’elle dénoncera « toute tentative de manipulation à venir », précisant qu’elle reste sa suppléante jusqu’au terme du mandat que leur ont confié les électeurs[27].
↑ a et bFabrice Floch, « SwissLeaks : Jean-Luc Poudroux va faire la lumière sur son ex compte en Suisse », Réunion La Première, (lire en ligne).
↑ ab et cJérôme Talpin, « Compte en Suisse : Jean-Luc Poudroux reconnaît "une faute morale" », Clicanoo, (lire en ligne).
↑« Il veut ouvrir une carrière à Sans Souci, Saint-Paul : Jean-Luc Poudroux, l’homme qui a résolu (dans son imaginaire) le problème de roches massives », Imaz Press Réunion, (lire en ligne, consulté le ).
↑ a et bNP, « La suppléante de Jean-Luc Poudroux : “Nous nous sommes tous fait tromper” », Zinfos974, (lire en ligne, consulté le ).