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Analyse et description
Jean-Marie Jacono (maître de conférences à l’université de Provence) a proposé l'analyse suivante de cette chanson[2] :
« Cette chanson échappe à tous les repères musicaux connus. Ce n’est ni une chanson de rap habituelle, ni une chanson de danse même si elle évoque les soirées des boites de nuit marseillaises des années 1980. La musique y joue un rôle clé en débordant le sens du texte. Le sujet véritable de cette chanson n’est ni la danse, ni l’évocation des années 1980 mais la fuite du temps, qui est exprimée par des dimensions musicales. »
— Jean-Marie Jacono, « Ce que révèle l’analyse musicale du rap : l’exemple de "Je danse le mia" d’IAM », Volume !, 3:2, 2004
De son côté, Akhenaton y voit un morceau « sociologique » : « C'est l'histoire d'une génération qui a vécu des soirées dans des boîtes alternatives parce que les boîtes officielles ne les laissaient pas rentrer. »[3]
Clip
Le clip de Je danse le mia a été réalisé par Michel Gondry. Le réalisateur imagine un effet de zoom calé sur la musique. Ce concept trouve son origine dans une référence littéraire : une nouvelle russe dans laquelle « un gars va voir un notaire et se visualise à chaque fois en train de passer le pont à 200 mètres plus loin, et une fois sur le pont en train de passer un chemin... Ce sont des choses que tu fais quand tu es enfant ou obsessif-compulsif. Et donc j'ai eu cette idée de faire ces zooms qui nous emmène à chaque fois dans le futur du clip. » La référence ne sera révélée au groupe IAM que 30 ans plus tard lors du tournage du documentaire Michel Gondry - Do It Yourself ! de François Nemeta[4].
Pour Akhenaton, le clip a permis aux gens non-issus de la culture hip hop ou funk de pouvoir comprendre ce qu'étaient les années 1980 pour une partie de la jeunesse[5].