Mais plusieurs d'entre elles, comme Duke Ellington, Miles Davis, Horace Silver, ou Ray Charles ne sont pas filmées ou retenues dans le montage final. Par contre, ce documentaire, un des premiers long-métrage musical, croise les images (et sons) des prestations des artistes en concert avec celles du public ou d'un groupe de dixieland animant les rues de Newport, ou encore de répétitions, mais aussi, plus surprenant, avec des images d'éliminatoires de l’America’s Cup, une compétition nautique internationale à la voile qui a lieu dans les mêmes dates à proximité[2],[3],[4]
Deux gospels interprétés par Mahalia Jackson, constituent le final de ce film. Pour Thomas Sotinel, sa version de The Lord’s Prayer (Notre Père) est « l’expression même de l’espoir fiévreux et puissant qui travaillait alors les Etats-Unis »[2].
Il s'est vu attribuer un score de 97 % sur Rotten Tomatoes[1].
Avec le recul, il est quelquefois critiqué pour ne pas traduire suffisamment à l'écran le dynamisme des interprètes[4] et pour la façon dont a été intercalé des images de l’America’s Cup[2],[4].
Postérité
Si ce festival de Newport de 1958 a fait l'objet de plusieurs enregistrements en même temps que ce film, donnant lieu à plusieurs albums musicaux live, par exemple un album de Duke Ellington[6], le film a été sélectionné par la Bibliothèque du Congrès pour être conservé dans le Registre national des films des États-Unis en raison de son « importance culturelle, historique ou esthétique »[7],[8].
Le film est ressorti en salle en 2020/2021[3],[4] et sur DVD/Blue en 2022[2].
↑ a et bÉmilie Côté, « Jazz on a Summer’s Day : ivresse musicale impossible », La Presse, (lire en ligne)
↑ abc et d(en) PeterBradshaw, « Jazz on a Summer’s Day review – Louis Armstrong, Mahalia Jackson and more shine bright », The Guardian, (lire en ligne)
↑(en) Peter Tonguette, « Newport Jazz Festival Immortalized », The Wall Strett Joural, (lire en ligne)