Élu député libéral à l'Assemblée législative de la Saskatchewan dans la circonscription de South Regina lors de l'élection de 1905, il est réélu lors d'une élection partielle dans Saltcoats en 1908 et en 1912. De 1905 à 1912, il est ministre de l'Éducation, Trésorier provincial et ministre des Chemins de fer. De 1916 à 1917, il occupe la fonction de président du Conseil exécutif, ainsi que de ministre des Chemins de fer et ministre des Autoroutes.
En 1921, Calder utilise sa position pour censurer l'un des principaux acteurs critiques des Pensionnats, Dr P.H. Bryce M.A., M.D., qui décrivait les conditions de santé des membres des Premières Nations au Canada de 1904 à 1921. Le Dr. Bryce a été consterné par le niveau élevé de cas de tuberculose dans ces écoles durant les dernières décennies et milite avec ardeur afin d'améliorer les conditions sanitaires et ainsi permettre la diminution des taux de mortalité à un niveau comparable au reste de la population. Calder aurait utilisé sa position pour forcer le Dr Bryce à prendre une retraite anticipée et ainsi l'empêcher de faire son plaidoyer.