Il fait l’ensemble de ses études primaires et secondaires à Pontault-Combault (Seine-et-Marne) avant d’obtenir un Brevet d’enseignement commercial au lycée Paul-Doumer du Perreux-sur-Marne (Val-de-Marne).
Il intègre, en 1969, la société OTH (Omnium Technique de l’Habitat), bureau d’étude au sein de laquelle il exercera la fonction de contrôleur de gestion jusqu’en 1978.
Parallèlement, il débute en 1971 une carrière de pilote automobile. Pilote amateur au départ, il obtiendra son premier contrat professionnel en 1975. Jusqu’à son retrait, pour raison de santé, en 2003, il participera 11 fois aux 24 Heures du Mans, et remportera notamment un titre de champion de France des circuits. Fort de ces résultats, il sera récipiendaire de la médaille d'or de la Jeunesse et des Sports.
Engagement politique et mandats
Intéressé par la démarche de la « 2e gauche », il adhère en 1968 au PSU de Michel Rocard avant de rejoindre, en 1971, le PS au moment du Congrès d'Épinay.
En 1977, il est élu maire de Pontault-Combault. Il sera réélu en 1983, 1989, 1995 et 2001, dès le premier tour.
Il est élu, en 1979, conseiller général du canton de « Roissy-en-Brie/Pontault-Combault/Pontcarré/Ozoir-la-Ferrière ». En 1985, il remporte à nouveau cette élection après la création du nouveau canton de Pontault-Combault.
Entre 1991 et 1993, il fait son entrée à l'Assemblée nationale en suppléance d’Alain Vivien, maire de Combs-la-Ville, nommé secrétaire d'état aux affaires étrangères par le président Mitterrand.
Parallèlement à son engagement politique, Jacques Heuclin est franc-maçon du Grand Orient de France. Après avoir été initié à la loge Les Anneaux (Le Perreux), il participe à la fondation de la loge Volney 89 de Pontault-Combault dont il est membre jusqu'à sa mort.
En , il subit une intervention chirurgicale. Il meurt le des suites d'une infection pulmonaire.