Jacques François Joseph Swebach-Desfontaines, dit « Fontaine », ou « Swebach-Desfontaines », né le à Metz et mort le à Paris, est un peintre et dessinateurfrançais.
Pendant la Révolution, il peint des œuvres dans le genre patriote, comme Le Jeune Darruder[5] ou Joseph Agricola Vialla[6], toutes deux mises au burin par Descourtis. En 1798 il expose au Salon de peinture et de sculpture six tableaux : Une marche d'armée, Halte de cavalerie, Convoi d'artillerie, Marché aux chevaux[7], Attaque au moulin retranché et Rencontre de cavalerie à l'issue d'un bois[8].
Premier peintre de la manufacture de Sèvres de 1802 à 1813, Swebach-Desfontaines crée de nombreux cartons pour celle-ci où il est très apprécié par Alexandre Brongniart pour son talent et sa vitesse d'exécution : Brongniart le juge comme « le premier dans son genre après Vernet pour les scènes de batailles de chevaux ».[réf. nécessaire]
Il contribue à la décoration du service personnel de l'empereur, dont deux assiettes L'Épée de Frédéric II de Prusse transportée à l'hôtel des Invalides le 17 mai 1807 (dépôt du musée de Malmaison) et Vue du canal de l'Ourcq, 1808[11].
Il eut un élève très doué : le marquis Julien de la Croix de Chevrières de Sayve, qui enseigna la peinture à sa fille Cécile, future épouse du comte Louis Marie du Couëdic de Kergoaler.[réf. nécessaire]
Il épouse Antoinette-Prudence Pujolle avec qui il a deux fils[réf. nécessaire], dont Bernard-Édouard Swebach (ou Chwebach ; Paris, 1800-Versailles, 1870), inventeur d'un procédé de fabrication de gaz inexplosible à domicile et également peintre de genre et de sujets militaires[3].
↑Un deuxième service encyclopédique est offert par Napoléon à Maximilien Joseph en 1810 ; il comporte 72 assiettes et des pièces de forme.
↑Le service décoré de scènes égyptiennes a été commandé à Sèvres par Napoléon Ier en cadeau pour Joséphine, lorsqu'il a divorcé d'elle pour épouser une archiduchesse d'Autriche. Joséphine a refusé le cadeau.
Références
↑ a et b(en) French painting 1774-1830 : the age of revolution (livret accompagnant une exposition), Detroit, Mich., Detroit Institute of Arts / Wayne State University Press, , sur archive.org (lire en ligne).
↑Jules Belleudy, J.-S. Duplessis, peintre du roi, 1725-1802, Chartres, impr. Durand, , sur archive.org (lire en ligne).
↑ a et b[Brulliot 1832] François Brulliot, Dictionnaire des monogrammes, marques figurées, lettres initiales, noms abrégés, etc., avec lesquels les peintres, dessinateurs, graveurs et sculpteurs ont désigné leurs noms, vol. 2, Munich, libr. JG Cotta, , 355 p. (lire en ligne).
↑Raphaël Aracil de Dauksza et Damien Dumarquez, « Peintures du XIXe siècle » [PDF], sur lanouvelleathenes.fr, Galerie La Nouvelle Athènes, (consulté en ), p. 16.
↑Charles-Melchior Descourtis, « Le Jeune Darrudder », sur gallica, (consulté le ).
↑ ab et cExplication des ouvrages de peinture et dessins sculptures, architecture et gravure, Exposés au Muséum central des Arts (19 juillet au 6 octobre), Paris, Impr. des sciences et des arts, an 6 de la république, sur gallica (lire en ligne).
↑[Guillebon 1988] Régine Plinval de Guillebon, La manufacture de porcelaine de Guérhard et Dihl, dite du duc d'Angoulême, The French porcelain society (no 4), , 22 p. (lire en ligne [PDF] sur thefrenchporcelainsociety.com), p. 13.
↑Anne Dion-Tenenbaum, « Tout savoir du service encyclopédique », Grande Galerie, Le Journal du Louvre, no 40, , p. 82-86.
↑J. B. Richard, Le Véritable Conducteur aux Cimetières du Père La Chaise, Montmartre, Mont-Parnasse et Vaugirard, Paris, Terry, (lire en ligne), p. 62.
[Dion-Tenenbaum & Préaud 2010] Anne Dion-Tenenbaum et Tamara Préaud, Le Service encyclopédique de la manufacture de Sèvres, Paris, Somogy, , 96 p., 22 cm (ISBN978-2-7572-0423-8, présentation en ligne).