Il s'est fait connaître par le « rapport Bénisti sur la prévention de la délinquance »[2], rédigé en 2004 par la commission prévention du groupe d'études parlementaire sur la sécurité intérieure qu'il présidait. Ce rapport a été l'objet de très nombreuses critiques du monde scientifique et éducatif, notamment parce qu'il établissait un lien entre le bilinguisme des enfants de migrants en France et le risque de délinquance : « Seuls les parents, et en particulier la mère, ont un contact avec leurs enfants. Si ces derniers sont d’origine étrangère elles devront s’obliger à parler le français dans leur foyer pour habituer les enfants à n’avoir que cette langue pour s’exprimer »[3]. Le rapport parle également de « parler patois du pays » pour désigner les langues maternelles des enfants de migrants. Dans une version ultérieure de ce rapport, parue en 2005, les auteurs reconnaissaient leur erreur en précisant que le bilinguisme était une chance pour l'enfant[4][source insuffisante].
Prises de position
Le , lors d'un débat à l'Assemblée nationale à propos d'un Projet de loi ouvrant le mariage et l'adoption aux couples de personnes de même sexe, il défend des amendements de son parti visant à réserver la Procréation médicalement assistée (PMA) aux couples hétérosexuels et pour des motifs médicaux : il évoque les « enfants playmobil et déclare que « les droits de l'enfant sont ici encore bafoués ». Il fait valoir que « 80% des pédopsychiatres et le dernier rapport de l'Inserm nous appellent à réfléchir sans hypocrisie sur les conséquences dramatiques pour ces enfants qui vont être issus soit de la PMA soit de la gestation pour autrui (GPA)»[5] ».
Polémiques
Le , M. Bénisti tient des propos homophobes en assimilant le mariage homosexuel au viol lors d'un débat avec la députée socialiste Annick Lepetit : « Après le mariage homosexuel, bientôt l’adoption, après l’autorisation du piratage et des vols de DVD, après la demande d’arrêt des contrôles de vitesse, après la dépénalisation de la prostitution, après la non-incarcération des délinquants mineurs, je dirais à la limite, à quand la dépénalisation du viol ? Ou la légalisation du viol[6] ? ».
Le , il décide de déprogrammer du cinéma municipal Le Casino le film Timbuktu d’Abderrahmane Sissako, à la suite des attentats de 2015 ne souhaitant pas faire « l’apologie du terrorisme[7] ».
Le 28 février 2020, il vient prendre la parole devant les fidèles après la prière du vendredi à l'intérieur de la mosquée de Villiers-sur-Marne dans le cadre des élections municipales de mars 2020. La violation de l'article 26 de la loi de séparation de 1905 soulève une polémique[8].
Synthèse des mandats
28/03/1994 - 18/03/2003 : conseiller général du Val-de-Marne
depuis le 19/06/1995 : maire de Villiers-sur-Marne