Après des études au Conservatoire national d'art dramatique, Jacqueline Cartier fut pensionnaire de la Comédie-Française dont son père, Henri Cartier (1882-1972), fut régisseur général de 1912 à 1953. Elle fut aussi « Jacqueline » dans le très populaire feuilleton radiophonique La Famille Duraton sur Radio Luxembourg dans les années 1950. Elle fit une petite carrière au cinéma avant de devenir une journaliste réputée de L'Aurore, puis de France-Soir, dont elle assura pendant de nombreuses années la critique théâtrale et la critique des spectacles en général.
Autrice de livres sur le théâtre et les variétés (notamment Bobino, ou 150 ans de coulisses en 1972), elle a été présidente de l'Association de la presse du music-hall et du cirque, puis de la PAVDEC (Presse associée de la variété, de la danse et du cirque) qu'elle créa en 1980 en rassemblant notamment autour d'elle Guy des Cars, Yves Mourousi, Christian Boner, Francis Fehr et Jean-Pierre Thiollet. Cette association qu'elle anima, avec le soutien amical de Pierre Cardin et de quelques autres personnalités parisiennes, joua un rôle notable tout au long des années 1980 et jusqu'au milieu des années 1990[3].
En 1976, elle a rédigé Joséphine, le livre de mémoires de Joséphine Baker, et en 1987, Oui, je crois, l'autobiographie de Mireille Mathieu, artistes qu'elle admirait (Mireille Mathieu rappelle dans son livre qu'elle s'est « confiée à Jacqueline Cartier, journaliste et écrivain »).
↑« En sa qualité de présidente de l'Association de la presse du cirque et du music-hall, cette grande journaliste faisait la pluie et le beau temps à la grande époque de France-Soir. Elle était ce qu'on appelle une personne influente. Redoutable et redoutée. », Sergio, Loyal mais jusqu'où ?, Calmann-Lévy, 2012, sur books.google.fr.