Il fut l'un des rares internationaux est-allemands à ne pas provenir d'un grand club tel que le Dynamo Dresde, le Carl Zeiss Iéna, ou le FC Magdebourg. Pour cette raison, Croy n'eut que rarement la chance de disputer les compétitions européennes et n'acquit pas la renommée qu'il méritait.
Malgré sa grande taille (1,90 m), il était capable de formidables réflexes sur sa ligne. Sa prise de balle sans faille, son sens du placement, et sa remarquable régularité en faisaient l'un des meilleurs gardiens de sa génération, voire davantage. Les presses footballistiques des deux Allemagnes le classaient sur un pied d'égalité avec ses contemporains Sepp Maier et Dino Zoff, deux des plus grands gardiens de l'histoire.
En particulier, Croy garda le but est-allemand lors de l'historique victoire de la RDA sur son voisin de l'Ouest (1-0), le seul match qui ait jamais opposé les deux équipes nationales allemandes. Deux ans plus tard, Croy connut son plus grand succès sportif en remportant la médaille d'or aux Jeux olympiques 1976. Il disputa au total 86 rencontres en équipe nationale, dont la dernière face à Cuba (5-0) en .
À la fin de sa carrière, Croy travailla quelque temps comme moniteur de football avant d'être nommé délégué à l'éducation, la culture, et les sports dans sa ville natale de Zwickau en 1991, poste qu'il occupa jusqu'à 2001. Il devint ensuite directeur général de la Chambre de Commerce, d'Industrie, et du Tourisme de Zwickau jusqu'à sa retraite en 2010.