C’est une plante terrestre, vivace au développement hivernal et a fructification printanière. Les feuilles font de 4 à 10 cm de longueur, sont étroites et assez coriaces, disposées en rosette au ras du sol (ou parfois redressées) et se déssèchent dès la maturation des spores et disparaissent rapidement ensuite. Les bulbes sont souvent profondément enterré, entouré d’écailles (appeller phyllopodes) correspondant aux restes sclérifiés des anciennes bases foliaire. Le sporanges sont recouvert d’un voile complet. Les mégaspores sont particuliérement grosses (diamètre : 600-800 μm), à la surface alvéolée, ce qui distingue bien cette espèce d’ I. histrix qui lui ressemble beaucoup et pousse dans les mêmes milieux[1].
Écologie
Il s’agit d’une plante silicicole des pelouses méditerranéennes rases, humide ou suintante (parfois temporairement inondées) en hiver et au début du printemps puis s’asséchant ensuite : replats rocheux à flanc de coteaux, bords de ruisseaux et de mares temporaire, zones fraîche dans les vides du maquis. Elle forme parfois des populations denses, à basse altitude le plus souvent, jusqu’à 300-400 m en générale, mais a été déjà observée jusque vers 1000 m en Corse et en Italie[1].
L’espèce est considérée comme menacée. Elles inscrite sur la liste rouge des espèces menacées en Europe et en France[2]. Par ailleurs, l’espèce est protégée en France depuis un arrêté du 20 janvier 1982 fixant la liste des espèces végétales protégées sur l'ensemble du territoire[3].
Références
↑ abcd et eRémy Prelli et Michel Boudrie, Les Fougères et plantes alliées d'Europe, Biotope Éditions, , 527 p., p. 83-84