Cohen meurt en février 1955, une semaine après avoir rendu visite à Zariski à Cambridge, apparemment par suicide. De nombreuses années plus tard, Zariski a déclaré, à propos de sa mort[3] :
« Many things are necessary to make a good scientist, a creative man, and left on his own Cohen found himself unproductive. Highly critical of himself and others, he believed that nothing he ever wrote was as good as his thesis. He became increasingly involved with abstract algebra until he found himself at a certain point without ground under his feet. He became disappointed in his work, and finally, fatally, in his own ability[4]. »
Irvin S. Cohen et Irving Kaplansky, « Rings with a finite number of primes. I », Trans. Amer. Math. Soc., vol. 60, , p. 468-477 (DOI10.2307/1990350, lire en ligne)
Irvin S. Cohen, « Commutative rings with restricted minimum condition », Duke Math. J., vol. 17, , p. 27-42
Irvin S. Cohen et Irving Kaplansky, « Rings for which every module is a direct sum of cyclic modules », Math. Z., vol. 54, no 1, , p. 97-101
Irvin S. Cohen et Oscar Zariski, « A fundamental inequality in the theory of extensions of valuations », Illinois J. Math., vol. 1, , p. 1-8 (DOI10.1215/ijm/1255378500)
↑« Beaucoup de choses sont nécessaires pour faire un bon scientifique, un homme créatif, et laissé à lui-même Cohen s'est trouvé improductif. Très critique envers lui-même et les autres, il pensait que rien de ce qu'il avait écrit n'était aussi bon que sa thèse. Il s'est de plus en plus impliqué dans l'algèbre abstraite jusqu'à ce qu'il se retrouve à un certain point sans terre sous ses pieds. Il a été déçu par son travail, et finalement, fatalement, par ses propres capacités. »
The Mathematical Association of America, « Report of the Treasurer for the Year 1954 », The American Mathematical Monthly, vol. 62, , p. 296 (DOI10.1080/00029890.1955.11988629)