L'humidité des feuilles peut être mesurée par divers moyens par capteur d'humidité foliaire[2],[3] :
par changement de la résistance électrique entre deux conducteurs métalliques dans un doigt alternatif[4] ou en spirale double[5], sur une surface plane ou cylindrique[6]. Les conducteurs sont généralement plaqués or pour résister à la corrosion. Une difficulté avec cette méthode est que les mesures dépendent de la taille des gouttelettes qui doivent être suffisamment grosses pour combler l'écart entre les conducteurs. Pour obtenir des résultats plus cohérents, on peut appliquer un revêtement de surface par exemple de peinture hygroscopique au latex[7],[8],[9]. La mesure de la résistance se fait souvent par excitation d'un courant alternatif[10] ;
en mesurant la variation de la constante diélectrique de la surface d'un capteur, détectant ainsi la présence d'eau ou de glace à la surface du capteur[11] ;
par un capteur à propriétés hygroscopiques dont les variations de longueur ou de poids peuvent être mesurées mécaniquement.
↑(en) Gillespie T.J., Duan R.X., « A comparison of cylindrical and flat plate sensors for surface wetness duration », Agric For Meteorol, vol. 40, , p. 61-70 (lire en ligne).
↑(en) Lau, Y.F., Gleason, M.L., Zriba, N., Taylor, S.E., Hinz, P.N., « Effects of coating, deployment angle, and compass orientation on performance of electronic wetness sensors during dew periods », Plant Disease, vol. 84, , p. 192-197 (lire en ligne).
↑(en) : Sentelhas, P.C., Monteiro, J.E., Gillespie, T.J., « Electronic leaf wetness duration sensor: why it should be painted », Int J Biometeorol, vol. 48, , p. 202-205 (lire en ligne).