Selon la synthèse des études réalisées par différents chercheurs sur le sujet, les Homininae auraient divergé des Ponginae il y a environ seize millions d'années[4].
Les taxons fossiles européens du Miocène rattachés à la tribu des Dryopithecini sont classés par la plupart des spécialistes nord-américains, et par un nombre croissant de chercheurs européens, parmi les Homininae, mais en dehors du groupe-couronne de ces derniers. Ils représentent donc en l'état actuel des connaissances des taxons basaux de la sous-famille des Homininae (voir schéma ci-contre).
La tribu des Dryopithecini rassemble les taxons fossiles européens suivants[7] :
↑(en) J. Shoshani, C. P. Groves, E. L. Simons et G. F. Gunnell, « Primate phylogeny : morphological vs. molecular results », Molecular Phylogenetics and Evolution, vol. 5, no 1, , p. 102-54 (PMID8673281, lire en ligne).
↑ a et b(en) David R. Begun, « The Miocene hominoid Radiations », A Companion to Paleoanthropology, Oxford, Wiley-Blackwell, , p. 398-415 (lire en ligne)
Bibliographie
(en) David R. Begun, « The Miocene hominoid Radiations », A Companion to Paleoanthropology, Oxford, Wiley-Blackwell, , p. 398-415 (lire en ligne)
(en) David R. Begun, The real Planet of the Apes : A new Story of human Origins, Princeton University Press, (lire en ligne)